“Nous devons élire plus de femmes” – Volkan Bozkir

Volkan Bozkir
Mardi, Volkan Bozkir a réuni un groupe d'experts pour mettre en lumière le lien entre leadership politique et violences à l'égard des femmes.

Mardi, le président de l’Assemblée générale des Nations unies, Volkan Bozkir, a tenu un discours mettant en lumière les liens entre le leadership politique et la prévention de la violence à l’égard des femmes. Cette intervention s’est tenue après une réunion d’experts – diplomates, chercheurs et membres de la société civile – qui ont échangé sur le sujet. 

Les conclusions du colloque sont claires et sans appel : mettre fin à la violence contre les femmes en politique est essentiel pour encourager davantage de femmes à participer à la vie publique. 

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“Nous devons élire plus de femmes” – Volkan Bozkir

Dans son discours d’ouverture, le diplomate déclare : “Nous devons supprimer les obstacles à la participation et mettre fin à la violence contre les femmes en politique. Je crois que cela est crucial pour garantir que davantage de femmes entrent – et restent actives – en politique.”

Pas de progrès sans les hommes

Le secrétaire général de l’Union interparlementaire (UIP), Martin Chungong – présent lors de la table ronde – a fait valoir que les législatures nationales doivent faire preuve de leadership politique dans la prévention de la discrimination et de la violence à l’égard des femmes. 

M. Chungong a également souligné que les hommes doivent être recrutés dans la lutte mondiale pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes, déclarant que “sans la participation des hommes, je pense que nos efforts seront voués à l’échec.”

Contexte politique international chargé pour les droits des femmes

Rappelons que cette intervention s’inscrit dans une actualité particulièrement chargée dans le domaine de la lutte contre les violences à l’égard des femmes.

La prise de position du diplomate Volkan Bozkir est d’autant plus significative que son pays – la Turquie – s’est retiré samedi de la Convention d’Istanbul, un traité européen visant à protéger juridiquement les femmes victimes de violences. 

De même, jeudi dernier, nous vous faisions part d’un nouveau rapport du Centre d’excellence en communications stratégiques de l’OTAN, révélant que le gouvernement finlandais, dirigé par la Première ministre Sanna Marin, est très majoritairement visé par des cas de harcèlement en ligne à caractère misogyne.  

Emma Rouan

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