Comment bien utiliser LinkedIn en 10 conseils

linkedin mode d'emploi : comment bien utiliser LinkedIn en 10 conseils

Avec plus de 225 millions d’utilisateurs dans le monde, LinkedIn s’est imposé comme le réseau social professionnel international leader en France, tandis que Viadeo, toujours très puissant, a opté pour un développement francophone. Camille Travers, consultante web social dédiée au recrutement, nous explique comment exploiter tout le potentiel de cette incroyable plateforme.

1/ Ne pas considérer LinkedIn comme une CVthèque

Lorsque l’on se cantonne à une utilisation ultra-basique de LinkedIn, on peut être tenté de se dire que la plateforme n’est qu’une énième vitrine de notre parcours. « Or, il ne faut absolument pas prendre LinkedIn pour une CVthèque. Le grand atout de ce réseau social est qu’il nous permet d’être actif pendant le processus de recrutement, de solliciter les RH et les décisionnaires », explique Camille Travers.

2/ Travailler les mots clefs de son titre de poste

Le titre de poste est essentiel, car c’est la première chose sur laquelle va tomber le recruteur, et c’est également ce que va identifier Google. L’avantage de LinkedIn est que le profil de l’inscrit est souvent très bien référencé sur le fameux moteur de recherche (quand on tape un nom, c’est souvent ce qui apparaît en premier). « Il faut éviter les dénominations de poste très spécifiques à une entreprise. Je conseille plutôt aux gens de consulter des fiches de poste qui les intéressent, d’aller regarder les profils de personnes qui font la même chose qu’eux, et de voir les mots clefs choisis afin de tenter de se démarquer dans la liste des résultats. Par exemple, sur un profil technique, on peut indiquer la maîtrise de tel ou tel langage sur le web », explique Camille Travers.

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3/ Rédiger un résumé efficace

Selon Camille Travers, la partie « résumé » est très importante, car elle n’est pas présente sur les outils classiques. « Je conseille une présentation courte en pensant toujours aux mots clefs : nos compétences, notre projet professionnel et notre mobilité. Il faut aussi faciliter la mise en relation en mettant directement notre mail. Cela permet de sortir du réseau : quand on n’est pas en contact, nos coordonnées ne sont pas inscrites et ça, les candidats ont tendance à l’oublier », martèle la consultante. L’erreur à ne surtout pas commettre ? « Copier-coller sa lettre de motivation comme certains le font, ce n’est pas du tout adapté ! », prévient Camille Travers. Elle préconise également de ne pas chercher à tout prix l’originalité, mais de rester soi-même, afin d’être en adéquation avec notre personne lors de l’entretien, si par exemple on est plutôt de nature réservée. « La personnalité, c’est pendant l’entretien qu’on la juge», estime Camille Travers.

4/ Personnaliser son adresse LinkedIn

LinkedIn offre gratuitement la possibilité de personnaliser son URL. « C’est bien de le faire pour l’inclure dans sa signature de mail, le CV, et nos autres réseaux sociaux », estime Camille Travers.

5/ Choisir et illustrer les expériences les plus pertinentes

On a tendance à vouloir copier-coller notre CV, mais l’idée est plutôt de « construire un fil conducteur entre toutes nos expériences, et surtout être vraiment dans le concret. LinkedIn offre maintenant la possibilité d’ajouter des projets sur lesquels on a travaillé. Du coup, il s’agit de choisir les expériences les plus pertinentes, et de les développer davantage que sur un CV classique », explique la consultante. Pour un junior, on peut noter son stage de fin d’études, et son sujet de mémoire. « Mais les stages de trois semaines, on oublie », recommande Camille Travers.

6/ Ne pas trop multiplier les recommandations

L’outil « recommandation » de LinkedIn est certainement le plus apprécié par les utilisateurs. Pour autant, il convient de ne pas le manier à outrance. « Il faut choisir quelques recommandations pertinentes, comme celle d’une personne qui nous a managé, et qui est clairement identifiée comme telle sur LinkedIn. Il peut aussi s’agir d’un client, partenaire ou prestataire », explique-t-elle. En revanche, on dit adieu aux « recommandations entre collègues qui n’ont pas de valeur… et pire ! Il peut m’arriver d’aller consulter le profil du collègue en question, et de le trouver plus intéressant. Ce n’est donc vraiment pas un choix gagnant ! », prévient la consultante.

7/ Suivre l’évolution de ses contacts

LinkedIn nous offre l’opportunité de développer un carnet d’adresses qui va accroître notre crédibilité. L’avantage de ce réseau est également de bénéficier d’infos actualisées sur nos anciens collaborateurs, clients, supérieurs… contrairement à une carte de visite qui va rapidement se périmer. Il est intéressant de voir si un ancien collègue peut par exemple nous aider dans l’obtention d’un nouveau contrat ou autre.

8/ Avoir un nombre raisonnable de relations

Par sa structure, LinkedIn pousse l’utilisateur à multiplier le nombre de ses relations afin de pouvoir se connecter avec des personnes qui ne sont pas dans son second cercle. « Pour autant, du chiffre pour du chiffre n’a aucune efficacité. Il faut rester dans un nombre de relations que l’on peut gérer. Il faut que chacun puisse apporter quelque chose à l’autre à plus ou moins long terme », explique la consultante. Après, il s’agit de ne pas s’auto-censurer ou se dévaluer en n’osant pas ajouter des personnes qui se trouvent en haut de la hiérarchie.

9/ Personnaliser son message d’invitation

Lorsque l’on invite une personne à se connecter, il faut absolument motiver notre demande en envoyant un petit message personnel. « Certains sont tellement sollicités par tout ce qui est RH ou commercial qu’une personne qui aura motivé sa demande aura bien plus de chances de voir sa requête acceptée comparativement à une autre », assure Camille Travers.

10/ Adhérer à des communautés

Il est enfin très intéressant d’adhérer à une communauté de métier ou d’échanger des informations sur un sujet qui nous passionne. « Cela permettra d’enrichir l’entretien et de montrer que l’on est à la pointe dans son domaine, et ainsi d’aller au-delà du simple profil », avance Camille Travers, mais cela demande bien évidemment un réel investissement. La consultante préconise de s’insérer dans deux ou trois communautés. Cette capacité de veille et cette expertise seront d’autant plus appréciées dans des domaines comme le marketing où cela peut clairement faire la différence. A vous de jouer !

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