- 49% des actifs interrogés déclarent que le confinement a joué sur leur envie de reconversion
- 51% des actifs qui souhaitent se reconvertir sont en poste
- Dans leur projet de reconversion, 47% recherchent un meilleur équilibre vie pro / vie perso et 44% un métier qui a plus de sens
- Seuls 47% savent exactement dans quel secteur/métier ils souhaitent se reconvertir
- Seule 1 personne sur 10 n’envisage pas d’effectuer une formation pour se reconvertir
Le profil de l’actif en reconversion bouscule les clichés
Le cliché du profil super-diplômé qui souhaite quitter La Défense n’est visiblement pas si fondé que cela. A peu près autant en poste qu’en recherche d’emploi, les personnes qui nous ont déclaré avoir envie de se reconvertir ont en moyenne entre 11 et 20 ans d’expérience, et disposent d’un diplôme qui correspond dans la majorité des cas à leur emploi actuel. reconversion
« L’épidémie du coronavirus et le confinement ont été un déclic pour de nombreux actifs. Les recherches de formation réalisées sur notre site ont augmenté de 40% pendant la période de confinement, en comparaison à la même période en 2019 » témoigne Jérémy Plasseraud, Responsable du site MaFormation.fr.
Cela ne les a pas empêché d’avoir déjà changé de métier une (43%) ou plusieurs fois (21%) au cours de leur carrière actuelle. Certains ont même déjà changé de secteur d’activité (41% plusieurs fois, 26% une fois). Et quand ils l’ont fait, c’était dans une très grande majorité des cas un choix assumé, que ce soit pour le métier (82%) ou pour le secteur (74%).
Un projet plutôt à court terme, mais qui doit encore être réfléchi
Les actifs interrogés se projettent pour les deux tiers d’entre eux dans une reconversion à court terme. Trois raisons sont principalement citées. Tout d’abord, c’est l’équilibre vie pro / vie perso qui est cité par 47% des sondés et qui arrive en première position devant l’envie de découvrir « autre chose » (45%) tandis que la quête d’un métier qui a plus de sens arrive troisième, avec 44%. La curiosité et l’envie de changement semblent ensuite être de fortes motivations. Parmi les votants qui veulent ainsi découvrir autre chose, ils sont nombreux à déclarer ne plus se plaire dans leur métier (29%), leur entreprise (20%) ou leur secteur (16%). Enfin, l’évolution du statut peut être un déclencheur : 26% ne parviennent plus à évoluer, quand 21% ne trouvent pas d’emploi en lien avec leur métier actuel et 24% souhaitent tout simplement gagner plus.
La reconversion est certes un changement de vie, mais n’est pas nécessairement synonyme de mobilité. Seul un répondant sur quatre indique ainsi être prêt à changer de région, quand un sur trois souhaite rester sans sa ville actuelle.
Vouloir se reconvertir oui, mais dans quel domaine ? 47% savent exactement dans quel métier ils souhaitent se reconvertir, 39% hésitent entre plusieurs métiers ou secteurs, et seuls 14% n’ont pas encore d’idée. Parmi les domaines le plus prisés, le pragmatisme s’impose, loin des clichés. Des domaines que l’on aurait pensés en haut du classement comme l’artisanat (septième – 12%) ou le web (quatorzième – 7%) se font devancer par les métiers du secrétariat (17%), des RH (15%), de la santé (14%) ou encore du commerce (13%).
« Les formations dans le médico-social ont le vent en poupe depuis l’arrivée de la Covid-19. La situation sanitaire a créé des déclics, les Français ont envie d’aider les autres, encore plus en cette période compliquée » complète Jérémy Plasseraud.
Quel accompagnement pour leur reconversion ?
Avant de se reconvertir, il faut s’informer sur les débouchés des métiers visés. Pour cela, les personnes concernées comptent avant tout sur les sites spécialisés dans la formation (54%), sur les organismes publics (38%) mais aussi sur leur entourage (33%). Et pour franchir le pas et acquérir de nouvelles compétences, la majorité (31%) reste dans le flou et ignore comment elle va se former concrètement. 26% misent par ailleurs sur la formation continue, devant la formation initiale (22%). Une personne sur dix n’envisage tout simplement pas d’effectuer une formation.
« Il est important de le rappeler : il existe en France de nombreuses aides pour financer un projet de formation. Chaque Français dispose notamment d’un Compte Personnel de Formation (CPF), qui est crédité d’au minimum 500€ par an pour tous les salariés à temps plein. Ces aides permettent ainsi aux actifs de franchir le pas plus facilement. Il faut se renseigner et se lancer !» précise Jérémy Plasseraud, Responsable du site MaFormation.fr.
La COVID-19 conforte les envies de changements
La crise sanitaire de la Covid-19 a augmenté l’envie des actifs de se reconvertir. Ainsi, 49% des actifs interrogés déclarent que le confinement a « plutôt » ou « tout à fait » joué sur leur envie de reconversion. 92% déclarent même que le confinement a augmenté leur envie de reconversion. Malgré les nombreuses contraintes du confinement, 50% conservent l’horizon de leurs projets de reconversion ou l’ont accéléré (20%). Par ailleurs, 30% ont ainsi vu le confinement freiner leur élan.
A propos de HelloWork
HelloWork, l’acteur digital de référence de l’emploi, du recrutement et de la formation en France, accompagne les actifs tout au long de leur vie professionnelle, les entreprises, cabinets de recrutement, ETT sur leurs enjeux RH et recrutement et les centres de formation/écoles sur la valorisation de leurs offres de formation.
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