Changer de vie, mode d’emploi en 10 étapes clés

Mathieu Vénisse changer de vie penser agir
« C’est décidé, je change de vie », tel est le nom du premier ouvrage de Mathieu Vénisse, fondateur du site Penser Agir et spécialiste en développement personnel. Il nous livre ici les 10 étapes clefs pour parvenir (enfin) à sauter le pas.
  1. Savoir écouter les signaux

Le premier des signaux qui devrait vous mettre la puce à l’oreille, ce sont les mots que vous employez car ils révèlent vos valeurs profondes. Par exemple, vous êtes autour de la machine à café avec vos collègues, et soulignez que quelque chose vous dérange profondément dans la société. Cependant, vos collègues ne sont pas du même avis, plaidant que « c’est normal parce que tout le monde fait comme ça ». Du coup, vous commencez à rationnaliser en faisant taire votre petite voix intérieure pour vous adapter à votre environnement.

Résultat : vous n’êtes plus aligné. « Lorsque l’on ressent ce décalage, il est essentiel de s’autoriser à ne pas être d’accord avec la norme ambiante », souligne Mathieu Vénisse. Son conseil est alors de partir à la rencontre d’autres personnes dans des univers très différents, puisque la norme diffère grandement d’un groupe à l’autre.

Le second indicateur concerne toutes les alarmes de votre corps : mauvaise digestion, prise de poids, blessure, eczéma, mal de dos… « Cela signifie que vos émotions ont été trop longtemps réfrénées et que le mal être est déjà à un stade avancé », poursuit-il. Il est temps de prendre votre destin en main !

  1. S’extraire de sa vision quotidienne

Séances quotidiennes à la salle de sport, vie sociale hyperactive… Beaucoup de personnes multiplient les activités pour « tuer le temps » ou tout simplement « ne pas le perdre ». En réalité, elles craignent surtout d’être seules et recherchent une échappatoire. Alors, pour changer de vie, il est d’abord essentiel de se reconnecter à soi et à ses vraies valeurs. Et pour cela, il faut cesser de vous identifier à votre « vision quotidienne », c’est-à-dire vos actions quotidiennes, plutôt qu’à votre « vision ancrée » qui correspond à vos aspirations profondes. « Vous devez être votre propre référent, et ne pas vous définir en fonction des autres ou de votre environnement », martèle Mathieu Vénisse.

  1. Créer son propre écosystème de manipulation

 Bien que nous nous pensons uniques, en réalité, nos choix sont tous conditionnés par de multiples facteurs, à commencer par notre éducation. Aucune honte à cela puisque la vie humaine s’est articulée depuis la nuit des temps autour de la tribu, avec ses valeurs communes, ses croyances ou même sa médecine. Alors, le meilleur moyen de faire des « choix libres » reste encore de comprendre que nos choix sont tous rationnalisés, et d’agir en conséquence en créant notre propre écosystème de manipulation et de conditionnement : « si vous voulez monter une start-up, entourez-vous de personnes qui ont accompli, ou sont en train d’accomplir, l’objectif que vous voulez atteindre », illustre le coach.

  1. Ne pas chercher à obtenir un résultat

Si votre but premier en changeant de vie est de devenir célèbre ou de gagner plus d’argent, vous faites fausse-route : personne ne parvient à de tels objectifs en un éclair de temps. « Il n’y a qu’en adoptant une vision basée sur vos valeurs que vous parviendrez à tenir sur la durée. La réussite requière de la patience : imaginez par exemple que vous disposez d’un temps infini, auriez-vous assez d’amour pour votre projet pour le continuer jusqu’au bout ? Qu’est-ce qui vous prend vraiment aux tripes », questionne le coach.

  1. Trouver son Ikigai

L’Ikigai est un concept japonais qui s’avère être un précieux outil pour redéfinir son parcours professionnel. Il est à la croisée ce que l’on aime faire, de ce pour quoi on est doué, de ce pour quoi on pourrait être payé, et ce qui pourrait être utile aux autres.

« Autrement dit, il y a autant d’Ikigai que de personnes sur la planète. Pour ma part, quand j’ai abandonné ma carrière d’ingénieur pour me lancer à fond dans la psychologie et le coaching, tout le monde m’a dit que je n’avais pas les compétences. Or, j’ai toujours été passionné de psychologie, et je me suis basé sur mes compétences d’ingénieur pour modéliser les comportements que j’observais. De plus, je voyais qu’autour de moi, certaines personnes se faisaient déjà payer pour ce métier, et qu’il y avait une grande quête de sens dans la société. C’est comme cela que j’ai trouvé mon Ikigai et que j’ai lancé mon site Penser Agir », raconte Mathieu Vénisse.

  1. Rendre son rêve réalisable

Si la majeure partie des gens abandonnent leurs rêves, c’est parce qu’ils oublient de les rendre réalisables. Une fois que vous avez identifié vos valeurs puis développé votre vision, il est temps de développer un projet. Mathieu Vénisse vous conseille alors d’utiliser la méthode SMART (Spécifique, Mesurable, Acceptable, Réaliste, Temporellement défini), qui est très efficace pour mesurer la progression du projet. « Elle permet de se mettre des dates butoir et d’orienter sa stratégie », note le spécialiste.

  1. Utiliser la méthode de la division successive

Cette méthode consiste à diviser un projet en grandes étapes, puis à diviser la première étape en une série d’actions à réaliser. De ce fait, il est plus facile de faire le premier pas. Attention, il convient de ne pas diviser les étapes suivantes puisque cela ne vous permettrait pas d’intégrer toutes les nouvelles informations reçues à travers les différentes rencontres que vous allez faire. « L’avantage de cette technique est qu’elle permet d’avoir à la fois une vision macro et micro de son projet. Elle permet aussi de se décharger le cerveau en ne se préoccupant pas des actions à mener pour les prochaines étapes », observe le spécialiste.

  1. Créer un bon écosystème autour de soi

Pour mener à bien votre projet, Mathieu Vénisse insiste aussi sur l’importance de votre environnement de travail qui doit être sain et rangé. « Si le matin, vous avez du mal à vous lever car vous êtes à votre compte, il existe aujourd’hui de nombreux outils de domotique pour réveiller la maison et ainsi vous forcer à sortir du lit », illustre le coach. Vous pouvez également vous lancer des petits défis quotidiens, comme prendre une douche froide le matin, « cela va conditionner votre mental à relever des défis ».

Ce bon écosystème passe aussi par les mentors : des gens qui ont excellé là où vous souhaitez réussir. Pour cela, vous pouvez lire les biographies de personnes qui vous inspirent. N’hésitez pas non plus à parler de votre projet à quelqu’un de confiance : cette personne deviendra une sorte de coach puisqu’elle sera là pour vous demander où vous en êtes dans votre projet. Et bien sûr, entourez-vous des bonnes personnes : fuyez celles qui vous plombent le moral !

  1. Surmonter les baisses de motivation

Changer de vie n’est jamais chose aisée, et comme tout le monde, vous connaitrez des baisses de motivation face à l’ampleur de la tâche à accomplir ou les premiers revers que vous allez essuyer. Pour Mathieu Vénisse, la clef de la réussite est réellement d’apprendre à gérer ces baisses de motivation. « Il y a tout d’abord le test de la passion : est-on suffisamment passionné pour se coltiner toute la paperasse administrative de notre projet ? Ensuite, c’est le test de l’échec : est-on capable de changer sa stratégie pour rebondir ? Et enfin, le test de la persévérance : peut-on se remettre en selle alors qu’un événement extérieur vient nous frapper de plein fouet, comme un décès ? Si vous parvenez à passer tous ces tests, c’est que vous tenez le projet de votre vie, et que vous avez su créer de nouvelles habitudes de vie », affirme-t-il.

  1. Se dire que l’échec n’existe pas

Pour notre coach, l’échec est une notion à remiser au placard, à remplacer plutôt par celle de tentative. Par exemple, Michael Jordan explique que s’il a réussi, c’est parce qu’il a raté plus de 9000 tirs. Le seul moyen d’apprendre, c’est de tenter, et l’on va forcément échouer à un moment ou un autre. Einstein disait aussi que c’est une folie d’attendre un résultat différent en faisant toujours la même chose.  « Le problème avec la notion d’échec, c’est que bien souvent, on va associer cet échec à notre identité, en se disant que l’on est nul alors qu’il ne s’agit que d’un problème de compétences. Il faut alors revoir sa stratégie mais pour moi, un objectif n’est jamais inatteignable, même s’il peut prendre du temps. Les personnes qui réussissent n’ont pas peur d’échouer car elles ne voient aucune autre issue », conclut Mathieu Vénisse.

Retrouvez tous nos ateliers de développement personnel lors de notre événement  le Business O féminin Club en octobre

Retrouvez la page du livre sur les Actionneurs.fr

Et le site Penser Agir 

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