Deux mois après la tenue à Doha (30 juin au 2 juillet) de la 3ème rencontre autour de l’Afghanistan dont les Afghanes ont été exclues sur pression du gouvernement Taliban, ces dernières lancent leur propre sommet : All Afghan Women Summit qui a lieu du 11 au 13 septembre à Tirana en Albanie.
Plus de 140 femmes devaient être présentes mais certaines d’entre elles ont été empêchées d’embarquer au départ du Pakistan.
Cette rencontre intervient quelques semaines après la promulgation de la loi « pour la prévention du vice et la promotion de la vertu » qui restreint encore plus les droits des femmes. Cette loi leur interdit désormais de chanter, de réciter des poèmes et de lire à voix haute en public. Cette conférence se veut une réponse à leur absence des discussions initiées par les Nations Unies avec les Talibans.
Début Juillet, la sous-secrétaire générale des Nations Unies, Rosemary Di Carlo a déclaré lors d’une conférence de presse que la question du respect des droits des femmes avait été évoqué durant les réunions du mois de juin. Pourtant, force est de constater que cette nouvelle loi datant du mois d’Août est un très mauvais signal pour ces Afghanes qui se battent pour leurs droits les plus élémentaires comme d’aller à l’école au-delà du primaire, pouvoir exercer un métier ou se déplacer librement sans l’aide d’un chaperon.