Dans un rapport publié jeudi 04 mars, le PNUD conclu que le mise en place d’un soutien financier provisoire pour les femmes les plus durement touchées par les répercussions de la pandémie de COVID est une nécessité économique. Cette aide, s’adressant en priorité aux pays en développement, pourrait notamment empêcher l’augmentation de la pauvreté ainsi que le creusement des inégalités homme-femme, dont la pandémie s’est révélée être un catalyseur.
Un #RevenuMinimum provisoire apporterait une stabilité économique aux femmes leur permettant de participer plus pleinement à la société.
En prévision de la #JournéeDesFemmes du 8 mars, consultez le nouveau rapport du PNUD pour en savoir plus : https://t.co/c84FPh1Tcm. #IWD2021♀️ pic.twitter.com/xt1mVa5MsZ
— ONU Développement (@pnudfr) March 4, 2021
Les femmes plus durement touchées que les hommes par la pandémie
Toujours selon le rapport, les femmes des pays en développement seraient plus promptes à être éjectées du marché du travail en cas de crise ou de difficultés économiques. Le revenu de base provisoire imaginé par l’organisation internationale viendrait combler cette inégalité et permettre aux femmes de s’assurer un filet de sécurité, vecteur de leur indépendance.
Les données véhiculées par le rapport sont édifiantes : un investissement mensuel de 0,07 à 0,31 % du produit intérieur brut (PIB) des pays en développement pourrait offrir une sécurité financière fiable à 613 millions de femmes en âge de travailler.
Un investissement de 0,07 % à 0,31 % du PIB des pays en développement pourrait non seulement aider jusqu'à 2 milliards de ♀️ à absorber le choc de la #COVID19 mais aussi leur assurer sécurité et indépendance économiques.
Voir le nouveau rapport du PNUD : https://t.co/t5GLys7Nnq
— ONU Développement (@pnudfr) March 4, 2021
Emma Rouan