Start-ups et grandes entreprises, une relation pas tout à fait idyllique

Start-ups

En 2017, les relations entre jeunes pousses et grandes entreprises n’étaient pas toujours idylliques. Qu’en est-il en 2018 ? La réponse grâce à l’étude David avec Goliath menée par Raise et Bain & Company.

Des efforts de la part des grands groupes pas encore suffisants selon les jeunes pousses

Avec 53% des grandes entreprises françaises dotées d’un incubateur (accélérateur, lab) en propre et des interactions entre grandes et jeunes entreprises en hausse (84% en 2018 contre 79% en 2017), l’écosystème pourrait apparaître comme idéal. Pourtant, et bien que la France se positionne comme leader européen en matière d’Open Innovation, les start-ups interrogées dans le cadre du baromètre David avec Goliath affichent un niveau de satisfaction toujours négatif (-12% en 2018 et-33% en 2017). Mais alors, quel est le problème ?

La lenteur des interactions, le point noir de la relation jeunes pousses-grandes entreprises

Si les jeunes pousses sont aujourd’hui 1 sur 4 à reconnaître des progrès de la part des grandes entreprises, elles demeurent pourtant peu satisfaites de leurs relations commerciales. En cause pour la majorité d’entre elles, la lenteur des interactions et des processus, une situation qui d’après 26% des 154 start-ups interrogées ne s’améliore pas avec le temps, pire encore, elle se dégraderait même.

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Du côté des grandes entreprises, la prise de conscience pointe le bout de son nez

Les grandes entreprises croient dur comme fer aux bénéfices de l’Open Innovation, (elles sont 1 sur 3 à considérer crucial le travail avec des jeunes pousses pour leur transformation future). Mais lorsqu’elles voient plus loin que leur intérêt à collaborer avec des starts -ups, elles réalisent que cette relation est loin d’avoir trouvé son équilibre. Alors que la mobilisation des équipes est considérée par les jeunes pousses comme le critère clé de réussite, le niveau de mobilisation des équipes opérationnelles reste encore trop limité, puisque moins de 20% des collaborateurs sont sensibilisés aux partenariats. Un constat, qui, couplé à la lenteur des processus que ces dernières reconnaissent volontiers, limite souvent le passage de la phase de pilote au déploiement d’un partenariat commercial durable (inférieur ou égal à 35% et ce pour 80% des cas).

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