Entre grands groupes et startups, c’est une idylle qui compte ses hauts et ses bas et comme dans toute relation il y en a toujours un qui aime plus que l’autre. Le baromètre 2018 de la création de valeur entre start-up et grands groupes a démontré que pour ces derniers la romance n’était plus au beau fixe.
Relations entre grands groupes et start-ups : l’amour à sens unique ?
Publié ce 18 avril, le Baromètre 2018 de la création de valeur entre start-ups et grands groupes pointe du doigt l’inversion de la tendance relationnelle entre les deux parties par rapport à l’année dernière.
Alors qu’en 2017 les grands groupes se félicitaient de leurs interactions avec les start-ups intégrées à leurs stratégies d’open innovation, en 2018 l’heure semble être au désenchantement. L’étude, basée sur les quatre critères suivants : la rapidité, la simplicité, la bienveillance et la création de valeur, démontre une baisse de satisfaction de 44% du processus entre la prise de contact et la décision. Baisse également de 16% quand il s’agit d’évaluer la bienveillance des rapports entre les deux parties.
Une tendance plus optimiste chez les start-ups
Du côté des jeunes entreprises, optimisme et satisfaction sont au rendez-vous. Quand en 2017 les start-ups n’étaient que 46% à se satisfaire de l’équilibre de leur relation avec les grands groupes, elles sont aujourd’hui 69%, affichant ainsi une hausse remarquable de 50%. Constat tout aussi positif sur le sujet de la communication que les jeunes entreprises estiment facile ou très facile à 78% contre 63% l’année dernière. Ironie du sort, les corporates eux ne sont plus que 77% à s’en satisfaire versus 85% en 2017. Un constat en demi-teinte avec un déséquilibre parfois marqué mais qui reste cependant positif quand start-ups et grands groupes finissent par se rejoindre notamment sur les conditions contractuelles et les objectifs de collaboration.
