Hier, Indra Nooyi prenait la parole lors d’un événement virtuel organisé par Procter & Gamble et United Nations Women intitulé #WeSeeEqual.
À cette occasion, l’ancienne directrice générale de Pepsi, membre régulier du club des femmes les plus puissantes du monde, a déclaré que les années à venir marqueraient un point d’inflexion pour les femmes. Et ce, alors que la société cherchait à se remettre de la pandémie tout en relevant simultanément les défis démographiques. Elle a également exhorté les entreprises et les pays à soutenir le changement.
«Je ne pense pas qu’il y ait une économie dans le monde qui puisse réussir sans exploiter l’incroyable potentiel des femmes à l’avenir. Je ne crois tout simplement pas que ce soit possible »
L’impact économique de la pandémie sur les femmes
L’année dernière, un rapport de l’ONU avait fait cas des répercussions négatives de la pandémie de coronavirus sur les femmes. Les auteurs étaient allés plus loins en prédisant que ces conséquences auraient sans doute un impact aggravant sur les disparités entre les sexes déjà existantes.
Les propos de la femme d’affaire indo-américaine viennent s’inscrire dans un mouvement tentant de contrebalancer ces inégalités. Tout au long de son discours, elle a d’ailleurs encouragé les entreprises et les pays qui en avaient la possibilité d’aider à réduire l’écart en se concentrant sur trois domaines clés :
- Les congés payés. Elle a notamment souligné que les congés payés de maternité, de paternité et de famille devraient être considérés comme essentiels.
- La flexibilité. Conséquence directe de la pandémie, les modes de travail se sont largement modifiés au cours de l’année passée. Indra Nooyi encourage le recours à des formes de travail plus flexibles, vecteurs selon elle d’énormes opportunités de participation pour les femmes.
- Les garderies.
Si beaucoup de progrès restent à faire, Nooyi garde espoir : «Je dirais que ce sera un monde différent; il y aura beaucoup plus d’égalité qu’auparavant. »
Emma Rouan
