Les must à savoir avant de lancer votre site

lancer votre site

Start-up, magazine ou e-commerce: plus grand-chose ne semble vous empêcher de gravir les dernières marches vers le digital. Sauf peut-être quelques questions : quelle somme consacrer à la réalisation du site qui portera votre projet ? Quelle développeuse (tant qu’à faire!) contacter ? Que lui demander exactement ?

Avoir les idées au clair

“Souvent, des entrepreneurs ou créatifs me contactent et me demandent: “je voudrais que ma plateforme soit le Uber ou le Airbnb de mon secteur.”” Un refrain qui fait sourire Katia Aresti, développeuse indépendante ayant notamment officié pour Orange Vallée, division dédiée à l’innovation au sein de l’entreprise de télécommunications, ou pour le site d’offres d’emplois Figaro Classifieds. Pour cette professionnelle du coding, des questions aussi innocentes témoignent avant tout d’un manque de travail en amont: ‘le mieux,avant de prendre contact avec un professionnel pour lui parler d’une idée de site, est d’approcher des structures spécialistes telles The Family afin de mieux appréhender les différentes options de plateformes. Bref, afin de mieux comprendre le web.”

Faire son benchmark digital

Avant de la contacter, Katia Aresti conseille également de vérifier la viabilité de son offre, de son concept sur les réseaux sociaux, toujours dans l’optique de mieux penser sa plateforme en amont.Il faut impérativement tester ce que l’on veut auprès de ses proches mais également tenter de se constituer une communauté sur les réseaux sociaux,” insiste cette développeuse. Objectif: créer une sorte de storytelling de son projet et “ainsi évaluer si, avant même de mettre en place, par exemple, un site de e-commerce, on peut arriver à vendre les produits ou services futurs de sa start-up,” argumente Katia Arseti.

Mini Guide Entrepreneuriat

Différents types de développeurs selon son concept

Une fois débroussaillées les grandes lignes de votre futur site, comment déterminer le bon professionnel qui pourra vous prêter main forte? “Cela dépend si l’on souhaite, par exemple, développer un système de prestashop (NDLR: boutique e-commerce), de frontend (NDLR: point d’entrée uniformisé pour des services différents), des compétences techniques nécessaires à la fabrication du site”, explique Katia Aresti. Quid du prix pour s’offrir les services d’une développeuse confirmée? “Le tarif est justement fonction des options que vous souhaitez mettre en place sur le site,” explique Katia Aresti.“Cela peut osciller de 350 euros ht par jour, jusqu’à 800 euros.”Un investissement certain donc, dont certaines pourront se passer selon la nature de leur projet:“si vous avez juste besoin d’une vitrine basique, wordpress et ses fonctionnalités peuvent suffire et permettent de mettre en place une plateforme digne de ce nom.”

Le mieux est l’ennemi du bien

Si vous décidez toutefois de vous offrir des services professionnels, attention à ne pas tomber dans la folie des grandeurs numériques.Ceux qui me contactent rêvent souvent de tas de fonctionnalités et imaginent des ramifications improbables au sein de leur plateforme web”, s’amuse Katia Aresti,assurant que l’important est de “rester simple.”

Gare également à ne pas confondre le rôle de développeur avec celui de web designer. Ce-dernier est censé conseiller sur le logo, l’identité visuelle, là où Katia Aresti définit sa mission comme consistant à “créer tout ce que l’on ne voit pas et qui assure le fonctionnement des clics et des onglets.”

Après le développement : le référencement

Une fois le site livré, votre travail est loin d’être terminé! “Le mieux est de créer du contenu régulièrement afin de ne pas reculer dans les recherches Google'”, commente Katia Aresti. Et pour travailler son référencement, cette développeuse a quelques conseils incontournables: “le premier écueil à éviter est de mettre des chiffres dans l’adresse url d’un article! Il faut les remplacer par un ou deux mots clés,” insiste-t-elle. Quant au corps du texte, tout est affaire de stratégie: “il ne faut pas tricher: si un mot important apparaît de trop nombreuses fois, le moteur de recherche le repère.” Un site, avant tout une affaire de dosage donc.

Claire Bauchart

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