Greta Thunberg menace de boycotter la COP26

Greta Thunberg menace de boycotter la COP26
Greta Thunberg dénonce l'inégal accès aux vaccins contre le Covid à travers le monde et envisage à ce titre de boycotter la COP26.

Greta Thunberg est l’une des figures du militantisme environnemental. Ce week-end, la jeune suédoise a fait part de sa décision de ne pas se rendre à la grande conférence climat qui se tiendra à Glasgow en novembre 2021.

La 26e conférence annuelle de l’ONU sur le climat est l’un des événements les plus importants dans ce domaine, puisqu’elle rassemble des centaines de pays, chefs d’Etat, parties civiles et ONG. Pour cette édition, le gouvernement britannique travaille actuellement autour de cinq axes fondateurs dans la lutte contre le changement climatique : l’adaptation et résilience, la nature, la transition énergétique, le transport routier propre et la finance. 

Un acte hautement symbolique

La décision de Greta Thunberg résulte de son indignation devant les inégalités d’accès aux vaccins entre pays riches et pauvres. Selon elle, cette disparité empêcherait une égale participation de tous aux discussions qui se tiendront à Glasgow. La jeune militante a d’ailleurs appelé le gouvernement britannique à repousser de nouveau la COP26. 

Bien sûr, j’aimerais assister à la COP26 de Glasgow. Mais pas si tout le monde ne peut pas participer dans les mêmes conditions. À l’heure actuelle, de nombreux pays vaccinent les jeunes en bonne santé, souvent au détriment des groupes à risque et des travailleurs de première ligne (principalement dans les pays du Sud, comme d’habitude…).” a t-elle tweeté

Alors que le sujet climatique avait largement été éclipsé par la pandémie, les Nations Unies misent sur la COP26 pour le remettre au centre du débat. L’absence de Greta Thunberg, figure emblématique du mouvement, serait vécue comme un revers. 

Des rythmes de vaccination en complet décalage

Avant la jeune suédoise, c’est l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui n’a cessé d’alerter sur les risques sanitaires liés aux disparités dans les rythmes différents de vaccination. En effet, pays riches et pays pauvres, ne bénéficient pas du même traitement. Les pays développés concentrent près de la moitié des doses administrées, tandis que les pays en développement n’ont pu administrer que 0,1% des doses. 

Emma Rouan 

 

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