Annoncé par le Premier Ministre le 18 mars, ce nouveau confinement devrait couvrir une période de quatre semaines minimum. Quelles leçons tirer des confinements précédents pour les femmes ?
À partir de vendredi minuit, 16 départements vont replonger dans le confinement. Recours au télétravail, fermeture des commerces non-essentiels… c’est le retour des mesures au goût de déjà vu. Mais que peut-on apprendre des deux derniers confinements pour rendre cette nouvelle édition plus supportable ? Voici un récap des données et mesures issues des expériences de l’année écoulée.
Qu’est ce qui change ?
Contrairement au confinements de mars et d’octobre, les déplacements en dehors du domicile familial ne seront pas aussi durement réglementés. En effet, sous couvert d’avoir une attestation, il n’y aura pas de limites de sortie et le kilomètre symbolique a été élargi à 10 !
On le sait, l’exercice physique est une donnée importante dans le maintient du moral et de la santé mentale. Dans la situation actuelle, il s’agit donc d’une relative bonne nouvelle, puisque les femmes pourront – si elles le souhaitent – s’aérer plus longtemps.
Retour au télétravail
Les données tirées des deux précédents confinements l’ont prouvé : le télétravail affecte différemment les hommes et les femmes. En effet, une récente étude menée par le BCG montre qu’en moyenne, les femmes ont moins d’espaces isolés pour travailler. Un inconfort qui entrave nettement les performances au travail.
D’autre part, l’étude mesure que les femmes ont 1.5 x plus de chances d’être interrompues dans leur journée de travail, par les enfants par exemple. En ce sens, le télétravail pénalise donc gravement les femmes et des leçons peuvent – et doivent ! – être tirées pour tenter d’enrayer la spirale négative du confinement.
Les écoles restent ouvertes pendant le confinement
Dans les régions concernées par ce nouveau confinement, pas de fermetures d’écoles. Les élèves de primaire et du collège pourront se rendre en cours pendant la journée. En revanche, les lycée fonctionneront en jauge alternée.
Une information importante quand on sait qu’en Angleterre, 71 % des femmes ont le sentiment d’avoir assumé la majeure partie de la responsabilité de la garde des enfants ou de l’enseignement à domicile pendant les confinements.
Emma Rouan
