Notre top 5 des jeunes femmes architectes

jeunes femmes architectes

Dans le secteur de l’architecture où l’on parvient au sommet de son art après quelques décennies, l’effet de génération est tel que l’on compte encore peu de grandes signatures féminines à l’international. Mais des talents de moins de 45 ans sont prêts à éclore aux quatre coins du globe. Zoom sur 5 architectes en béton !

 

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Mao Harada

JAPON

Une géométrie pure, du bois sculpté comme une œuvre d’art, des jeux de lumière… pas de doutes, Mao Harada marche dans le sillage des plus grands architectes japonais à l’instar de Tadao Ando ou Kengo Kuma. Co-fondatrice du studio Fuji, elle a été nommée en 2016 au prix arcVision Women & Architecture. Elle fait partie de la première génération d’architectes japonais à appréhender les limites inhérentes au modernisme.« La relation entre la ville préexistante et l’architecture contemporaine ne doit jamais être envisagée de manière unilatérale, comme on le ferait pour apporter une réponse à une question, mais plutôt comme un « dialogue » continu et équilibré entre l’ancienne et la nouvelle « substance» », explique-t-elle. L’architecte et son associé ont notamment conçu« Near House », une maison minimaliste s’insérant dans une minuscule parcelle tokyoite. 

Pour voir plus de son travail : http://fuji-studio.jp/

Axelle Acchiardo Linda Gilardone

FRANCE

Axelle Acchiardo et Linda Gilardone ont remporté le prix français de la jeune femme architecte de l’année en 2017. Toutes deux ont fait leurs classes dans des ateliers de renommée à l’image de Perkins+Will ou AIA, avant de fonder leur agence « LA architecture » en 2009. Leur opération de 35 logements sociaux à Montreuil leur a valu le prix de la Première Œuvre en 2014. « La démarche de LA Architectures est basée sur la recherche de l’équilibre entre le contexte, les fonctionnalités de l’ouvrage, et une certaine sensibilité, pour tendre vers une juste balance entre un univers plastique émouvant et la rationalité économique. Une architecture singulière de laquelle découlerait, pour ceux qui l’occupent, ce sentiment de « bien-vivre » ».

Pour voir plus de leur travail : https://www.la-architectures.com/

Melike Altinisik

TURQUIE

Après avoir fait ses armes auprès de la cheffe de file Zaha Hadid entre 2006 et 2012, Melike Altinisk a lancé son propre cabinet à Istanbul. Musées, buildings, centres culturels… ses travaux souvent à la frontière du design ont été récompensés par de prestigieux prix à l’image de l’EUROPE 40 under 40. Son projet le plus connu ? L’Istanbul Çamlıca TV and Radio Tower, une tour de 365 mètres de haut qui culmine dans la capitale turque. La jeune architecte intervient également régulièrement en tant que jury pour de notables institutions à l’image de l’Architectural Association de Londres.

Pour voir plus de son travail : https://www.melikealtinisik.com/splash

Gabriela Carrillo

MEXIQUE

Auréolée de nombreux titres au Mexique et élue Femme architecte de l’année en 2017, Gabriela Carrillo compose une architecture minérale et sensible à son environnement, à l’image de l’Oral-Criminal Court de Pátzcuaro, l’un de ses projets phares réalisés avec son associé Mauricio Rocha. « Nous pensons beaucoup aux limites, à comment distinguer le public du privé (…) comment mettre en évidence les choses qui existent comme un arbre ou une pierre, ou comment déconstruire les bâtiments, nous rendre transparents et dialoguer avec le paysage en s’inspirant des matériaux du lieu, tout en intégrant les programmes sans les sous-estimer », a t-elle expliqué.

Basma Abdallah Uraiqat

JORDANIE

Basma Abdallah Uraiqat est une architecte jordanienne co-fondatrice de l’Atelier Uraiqat, un studio de design explorant les frontières entre l’art, la théorie critique et la technologie. Basma enseigne également au sein du Columbia Middle East Research Centre. Ses travaux ont été exposés dans de grandes capitales telles que Amman, Londres, Dubai ou Doha. Elle a notamment remporté le Benoy Prize for Best Master’s Portfolio. « Tout au long de l’Histoire, l’architecture et le design ont été les ultimes expressions de la condition de l’homme dans le temps. C’est une manifestation des besoins physiques, environnementaux, culturels et politiques de la société. Je m’en rappelle constamment dans mon travail, et c’est pourquoi j’adopte une méthode qui est enracinée dans l’esprit de mon époque, basée sur le changement, la différence et la temporalité ».

Pour voir plus de son travail : http://www.uraiqat.com/

 

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