Avis à toi, la working-mum : « Balance ta cape » et cesse de culpabiliser !

working-mum
Être à la fois mère, working girl, épouse et super copine nous donne parfois des airs de wonder woman. Prises dans le « tourbillon de la vie », nous avons tendance à vouloir en faire toujours plus au risque de nous oublier. Co-rédigé par Fanny et Anne-Sophie Lesage (36 ans), « Balance ta cape » est LE roman « anti-culpabilité » à mettre entre les mains de toutes les mamans. Venez retrouver les jumelles sur le Business O féminin Club lors de la soirée de clôture « Feminism Today » le 18 octobre prochain en présence de Najat Vallaud-Belkacem (Paris 6). On vous attend nombreuses !

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 Tout d’abord, pourriez-vous l’une l’autre vous présenter en quelques mots ?

Anne-Sophie : Fanny a trois enfants et pour moi, c’est une vraie héroïne du quotidien car elle a le nez dedans (rires) ! Et de nous deux, c’est elle qui a la fibre artistique.

Fanny : Anne-Sophie a un enfant et c’est la plume du groupe. Elle est la bienveillance incarnée. Quand nous étions petites, ma mère disait toujours que c’était la psychologue de la famille. Ça s’est confirmé !

Après « Celle qui a dit Fuck » (gros succès en librairie), vous dépeignez à nouveau une héroïne à laquelle chacune d’entre nous peut s’identifier ?

 Anne-Sophie : Avec Fanny, nous avons monté la newsletter de développement personnel HoliMe dans laquelle nous parlons de la femme d’aujourd’hui, celle qui a toujours l’impression de courir. Elle est à la fois mère, coach, infirmière, maîtresse… En écrivant sous ce format de journal intime, et à travers notre héroïne Alice (une « attachiante »), nous voulons dire tout haut ce que toutes les femmes pensent tout bas. La solidarité féminine est vraiment au cœur du récit.  Quant à notre message clef ? Il est possible –voire essentiel – de ranger sa cape de temps en temps pour s’offrir un break et ne pas se laisser submerger par le quotidien. Nous en avons toutes conscience mais avec ce livre, nous voulons donner des astuces concrètes que nous testons au quotidien.

Vous exposez plusieurs techniques pour alléger la charge mentale des mamans, mais bien sûr chacune va y piocher ce qui l’inspire. De votre côté, qu’est-ce qui marche pour vous ?

Fanny : Déjà, il faut savoir qu’il n’y a aucune règle magique, d’ailleurs mon mari me dit « mais t’as pas lu ton livre » les soirs où je suis en burnout (rires). Toutefois, certaines astuces m’ont vraiment aidée dans mon organisation. Par exemple, j’ai cessé d’avoir 15 to do list et j’utilise des techniques type Pomodoro pour prioriser 5, 6 tâches par jour. Tant que je ne les ai pas effectuées, je ne passe pas à autre chose.

Anne-Sophie : J’aime beaucoup l’exercice de l’Ikigai afin de redonner du sens à mes actions, trouver un fil rouge dans mon quotidien et ne plus foncer tête baissée. D’après moi, le bonheur ne jaillit pas lorsque l’on atteint le point culminant de son objectif, mais il doit se trouver aussi dans le chemin, afin d’être heureux chaque jour. Et puis je suis sensible à des petites choses comme un échange de sourires avec d’autres mamans en déposant mon fils à la crèche.

Quels sont selon vous les plus grands défis de votre héroïne Alice ?

Fanny : D’essayer de lâcher prise, de prendre du recul, d’équilibrer sa vie pro et perso. C’est pour cela que l’on parle de ses prises de tête au boulot, de ses questionnements sur ses filles pour savoir si elles sont bien à l’école etc… Pour parvenir à être bienveillantes envers nous-mêmes, nous devons cesser de nous flageller les jours où cela ne va pas. Et rien de mieux pour y arriver que de comprendre que nous vivons toutes la même chose. Dans notre livre, nous disons fuck aux ruminations, non pas en prônant le « je suis une mère imparfaite et je m’en fous », mais en rappelant que nous faisons toutes de notre mieux au quotidien, et que c’est déjà beaucoup.

Prendre du recul, laisser place à l’introspection, n’est pas toujours facile quand on a des enfants. Vos conseils ?

Fanny : Pour ma part, sachant que mon temps est compté, j’aime regarder un TedEx de 10 minutes chaque matin pour prendre ma dose d’inspiration. J’essaie aussi de mettre en place des petits rituels au quotidien avec mes enfants comme leur demander au petit-déjeuner quelle est leur météo intérieure, ou de me raconter le soir quel a été leur meilleur moment de leur journée. Bien sûr, une journée sur deux, c’est la course et je n’y arrive pas !

Anne-Sophie : Je pense aussi que le bonheur, c’est les autres. Dans ce genre de périodes, lorsque l’on ne va pas bien, on a du mal à aller vers les autres. Pourtant, échanger nous permet de prendre du recul. C’est comme lorsqu’une maman rentre de la maternité et se dit que sa vie ne sera plus jamais comme avant. En parlant avec une autre copine maman qui lui liste ce qui va redevenir comme avant, elle s’apaise et prend du recul. Et puis je pense aussi qu’il faut accepter que certains jours, ça ne va pas. Le lendemain, ce sera très certainement mieux !

Et vous, comment vous percevez-vous en tant que mères aujourd’hui ?

Fanny : Avec Anne-Sophie, nous avons toujours eu du mal avec le changement, et faire des enfants, c’est le plus grand chamboulement d’une vie ! Sur l’une des illustrations, nous voyons Alice sortie de sa zone de confort par ses enfants. En réalité, avec des enfants, quand on commence à mettre en place une routine, et bien il y aura toujours de nouveaux sujets de plus en plus complexes qui viendront dégommer cet équilibre. Etre mère, c’est aussi être pleine d’ambiguïtés : c’est avoir l’impression que l’on ne sortira jamais du tunnel « devoirs, bain, dîner, dodo » ; c’est crier sur ses enfants, puis regarder des photos d’eux 5 minutes après en se disant que ce sont les merveilles de notre vie.

Anne-Sophie : De mon côté, mon fils a 20 mois et je dois me battre pour gérer mon mental car je m’inquiète facilement pour un rien. Cela va un peu mieux aujourd’hui mais clairement, mon plus grand défi est de lâcher prise et de ne pas me laisser emporter par mes ruminations. Mais au final, je trouve que je m’en sors plutôt bien !

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>Le burnout parental, la fin d’un tabou ?

@Paojdo

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