42 est la première formation en informatique entièrement gratuite, ouverte et accessible à toutes et à tous sans condition de diplôme.
« Chez 42, il nous est inconcevable d’imaginer une société où les femmes seraient de simples spectatrices »
Dans un contexte de pénurie de profils qualifiés renforcé par la crise sanitaire, la tech a besoin des femmes autant que les femmes ont besoin d’être présentes dans ses métiers d’avenir. Une conviction forte que 42 a transformé en principes d’action pour contribuer à faire bouger les lignes de la féminisation du numérique.
De 7% d’étudiantes en 2017, l’école est passée à 26% en 2020. Après avoir enregistré 46% de femmes participantes aux dernières sélections de février et mars, 42 veut aller encore plus loin dans son ambition de devenir l’école de référence pour toutes les codeuses. Objectif ? Atteindre la parité aux prochaines piscines.
Une mission d’autant plus importante que la féminisation des métiers du numérique est un enjeu majeur dans la lutte contre les discriminations de genre. Pour 42, l’idée est de mettre les talents féminins au premier plan et de leur donner les clés pour se révéler et s’émanciper. Une initiative qui ne peut qu’être applaudie.
« Au-delà de tous les chiffres que nous pouvons avancer sur la présence des femmes dans le numérique, sur le fond, elles se doivent d’être, au même titre que les hommes, des actrices de premier plan dans l’élaboration des nouveaux usages, biens et services qui définiront le monde de demain.», précise Sophie Viger, Directrice générale de 42.
L’action pour venir à bout des stéréotypes
« C’est lorsqu’on arrive à leur montrer concrètement, loin des clichés, ce que sont vraiment la tech et le code, à leur démontrer que la prétendue division sexuée des savoirs n’existe pas, quand elles réalisent une fois devant un ordinateur qu’elles y arrivent, que tout à coup tout change. », affirme la Directrice.
Et ses élèves lui donnent raison : « J’ai voulu, par curiosité, commencer à coder. Et c’est pour ça que j’ai tenté la piscine de 42. J’ai rencontré énormément de personnes différentes, de profils différents. De gens qui, soit n’avaient pas le bac ou sortaient du lycée et qui arrivaient à 42, soit, au contraire qui avaient 50 ans et qui avaient déjà travaillé avant. Grâce à ça, on échange, on n’a jamais le même point de vue, on n’a pas la même façon de coder. Et c’est grâce à ça qu’on s’améliore tous. » confie Jehanne, 26 ans, passée la piscine en juillet 2019.
Vous êtes séduites ? N’hésitez plus et venez coder !
Emma Rouan
