Les plages deviennent des open spaces, les terrasses ensoleillées se transforment en bureaux… Bienvenue dans l’ère du workcation : cette pratique qui consiste à combiner vacances et travail à distance.
Popularisé après la pandémie, ce mode de vie attire particulièrement les entrepreneures, digital nomads et freelances, en quête de flexibilité et d’équilibre. Mais est-ce vraiment une bonne idée ? Entre rêve et réalité, faisons le point.
Qu’est-ce que le “workcation” ?
Le terme “workcation” est la contraction de work (travail) et vacation (vacances).
Il ne s’agit pas de télétravail classique, mais d’un séjour prolongé dans un lieu de vacances où l’on continue de travailler tout en profitant de l’environnement.
Exemples :
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Une entrepreneure qui passe deux semaines au Portugal et gère son activité le matin, plage l’après-midi.
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Une cadre qui prolonge un séjour professionnel pour explorer la région tout en gardant quelques réunions à distance.
Les avantages du workcation
Un boost de créativité et d’inspiration
Changer d’environnement stimule le cerveau et la productivité. De nombreuses entrepreneures témoignent que leurs meilleures idées sont nées en dehors du bureau, face à un lever de soleil ou après une balade en nature.
Une meilleure qualité de vie
Le workcation permet de profiter d’un cadre agréable tout en respectant ses obligations professionnelles. C’est l’occasion de réduire le stress, d’améliorer son bien-être et de trouver un meilleur équilibre pro-perso.
Une flexibilité accrue
Pour les indépendantes et dirigeantes, cette formule est un luxe accessible grâce au télétravail et aux outils collaboratifs (Zoom, Slack, Notion…).
Les inconvénients à ne pas sous-estimer
La frontière floue entre travail et repos
Le principal risque est de ne jamais décrocher : les vacances se transforment en journées de travail fragmentées, sans réelle récupération.
Des contraintes logistiques
Connexion internet instable, décalage horaire, environnement bruyant… le décor de rêve peut vite se transformer en cauchemar productif.
Une productivité parfois en baisse
Le cerveau associe certains lieux à la détente. Travailler dans un contexte “vacances” peut rendre plus difficile la concentration.
5 conseils pour réussir son workcation
1. Choisir un lieu adapté : Wi-Fi fiable, espace de travail confortable, proximité de cafés ou espaces de coworking.
2. Fixer des horaires clairs : séparer blocs de travail et temps libre pour éviter le “tout mélangé”.
3. Prévenir son entourage professionnel : expliquer ses disponibilités pour gérer attentes et délais.
4. Investir dans de bons outils : casque anti-bruit, VPN, power bank…
5. Se ménager de vrais moments off : pour que ce ne soit pas juste “travailler ailleurs”.
Workcation : pour qui est-ce fait ?
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Idéal pour : entrepreneures, freelances, métiers créatifs, cadres en télétravail flexible.
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Moins adapté à : métiers nécessitant présence physique, horaires fixes ou confidentialité élevée.
Le workcation n’est ni la solution miracle, ni un simple effet de mode. Bien planifié, il peut offrir un mélange parfait entre performance et plaisir. Mal géré, il risque d’épuiser au lieu de ressourcer.
Le secret : poser des limites, choisir un lieu propice, et accepter de déconnecter… au moins un peu.