Quel sera le visage du travailleur urbain de demain ?

Quel sera le visage du travailleur urbain de demain ?

Quel sera le visage du travailleur urbain de demain ? C’est à cette vaste question qu’a tenté de répondre Actineo à travers une vaste enquête menée auprès de 2628 travailleurs dans 5 métropoles.

Où et comment travaillerons nous demain dans les grandes métropoles ?

Après la crise, combien de jours par semaine les salariés souhaitent-ils télétravailler ? Choisiront-ils leur domicile ou un tiers-lieu de proximité, qui séduit un nombre croissant d’habitants de ces 5 métropoles ? Lorsque la crise sera passée, les modes de travail seront-ils un peu, radicalement différents, ou redeviendront-ils comme avant ? En somme, comment envisager sa vie professionnelle et sa vie urbaine après le séisme économique et social de la crise sanitaire ? Autant de questions qui pavent le chemin de l’après-crise.

Le cabinet Sociovision (groupe Ifop), mandaté par Actineo a posé ces questions – et bien d’autres ! – à plus de 2600 salariés et indépendants de 5 grandes métropoles. Amsterdam/ Rotterdam/ La Haye, Londres, Paris, Singapour, San Francisco et Seattle ont été sélectionnées comme terrain d’étude.

Mini Guide Leader

L’objectif est simple : décrypter le plus tôt possible les nouveaux enjeux de la vie au travail, afin de nourrir la réflexion des dirigeants d’entreprises tertiaires et des spécialistes des espaces de travail.

Et les résultats sont plus qu’étonnants. En effet, avant la pandémie, seul 1 actif sur 3 travaillait en dehors du bureau (à raison d’une fois par mois seulement). Le COVID-19 a changé la donne. Désormais, 85% des actifs interrogés aimeraient pouvoir travailler à domicile (pendant au moins un jour par semaine). De même, le bureau n’est plus considéré seulement comme un espace de travail mais également un lieu d’échange. 41% des actifs interrogés se voient revenir au bureau pour des moments d’échanges informels et de convivialité entre collègues. 39% attendent quant-à-eux que le bureau devienne un espace réservé au travail que l’on peut séparer clairement de sa vie privée. Le flex office, sans place ni poste attribué, fait également ses grands débuts à Amsterdam, Paris et Londres.

Pour ce qui est de la vie urbaine de manière générale, pas de données probantes dans ce rapport. Mais d’autres études tendent à démontrer l’attrait de plus en plus croissant de la résidence “semi-principale”, qui permettrait d’allier travail et qualité de vie.

Emma Rouan

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