10 trucs qui nous rendent vraiment heureux

psychologie positive : 10 trucs qui nous rendent vraiment heureux

L’américaine Barbara Fredrickson est l’une des grandes prêtresses de la psychologie positive. Dans son ouvrage Love 2.0, elle nous livre le fruit d’années de recherche et nous donne ces astuces pour être vraiment heureux. Business O Féminin vous offre une petite compilation de ses enseignements !

Placer l’amour au dessus de tout

Ne cherchez pas midi à quatorze heures : ce qui nous rend vraiment heureux, ce qui nous fait vivre, c’est l’amour ! Tout le livre de Barbara Fredrickson s’évertue à nous faire comprendre que l’amour est l’émotion suprême, et il se vit avant tout dans la relation à l’autre. Seul l’amour crée une résonance inter-personnelle profonde entre les êtres. Selon elle, c’est bien l’amour qui a permis à nos ancêtres de survivre : pour assurer leur descendance et la pérennisation de leurs gênes, ils ont dû créer du lien. L’amour est donc intimement lié à notre identité animale, et, comme nous le verrons plus tard, impacte notre corps. Des études ont par exemple montré que le manque de lien social favorisait le développement de la maladie d’Alzheimer. De même, le déficit émotionnel serait plus nocif que le tabac, l’abus d’alcool ou l’obésité.

Vivre des micro-moments d’amour avec des inconnus

Guide Dev Persot

En lisant ce livre, il vous faudra dire adieu à un concept fortement ancré dans notre cerveau : l’amour ne se résume pas au couple, ou au lien filial. L’amour peut se vivre avec n’importe qui, au détour d’une rue. C’est une émotion passagère, et réjouissons-nous, renouvelable à l’infini. Ce qui fait que nous voyons certaines relations comme un amour véritable, est l’accumulation de ces micro-moments où l’amour nous envahit… d’où l’importance de cultiver l’amour au quotidien avec notre partenaire. Cet amour 2.0 se définit comme un partage d’émotions positives (amusement, sérénité, gratitude…). Mais plus intéressant encore, il produit une synchronisation des corps, même avec des inconnus. La meilleure illustration de ce besoin animal de synchronisation entre les êtres est le comportement d’un bébé. Ne vous regarde t-il pas droit dans les yeux et vous imite si vous tirez la langue ? Le nourrisson a éminemment besoin de cette synchronisation corporelle pour se développer.

Privilégier le contact direct avec les autres

On entend souvent que l’amour est inconditionnel, mais pour Barbara Fredrickson, c’est faux : pour s’exprimer, l’amour a justement besoin de certaines conditions préalables. Sans surprise, c’est le sentiment de danger qui constitue le premier obstacle à l’épanouissement de l’amour. C’est notamment parce qu’il y a de la confiance entre deux amis que l’amour naît. Mais un sourire peut permettre de tisser ce lien avec un inconnu. C’est pourquoi l’auteure insiste sur l’importance du contact visuel, irremplaçable, qui permet à chacun de se fier à son intuition pour savoir si certains gestes de rapprochement sont sincères. Lorsque l’on éprouve la même chose au même moment pendant une discussion, c’est là que se crée la résonance positive. Oui, un simple sourire peut créer de l’amour. A l’ère des tweets, les interactions digitales semblent parfois nous suffire, mais l’amour nécessite que l’on soit à 100% présent émotionnellement et physiquement.

Pratiquer l’amour bienveillant

L’amour dont parle l’auteure n’est donc pas l’amour passionnel décrit entre deux amants, mais bien l’amour bienveillant, inspiré des sagesses bouddhistes. Nous sommes tous les héros de notre propre vie, mais l’amour bienveillant nous invite à nous arracher à notre égocentrisme. Les autres ne sont pas des accessoires qui nous permettent de mener à bien notre journée, nos projets. Par exemple, quelqu’un qui sait véritablement remercier ne ramènera pas cela à lui, mais saura mettre en avant les qualités de l’autre. Barbara Fredrickson nous invite à rechercher trois occasions dans la journée de créer des relations chaleureuses et bienveillantes avec les autres. Il s’agit avant tout de tisser un climat de confiance avec le regard, voire le toucher, de faire part de nos sentiments les plus enjoués, et de nous montrer à l’écoute. Il s’agit ensuite de se demander si on est parvenu à éprouver cette fameuse résonance positive. Cette quête aura un impact positif sur notre mental et santé.

Love 2.0
Barbara Fredrickson, Love 2.0, éditions Marabout.

Améliorer son tonus vagal

Le tonus vagal est lié à notre état émotionnel, et notamment aux battements de notre cœur. C’est lui qui nous permet de faire face aux situations de stress. Plus il est élevé, mieux nous gérons. Quel lien avec l’amour ? Nous y venons. L’amour est aussi biologique. Tout d’abord, il a un impact sur notre cerveau : quand on dit « être sur la même longueur d’ondes », et bien cela veut dire les ondes cérébrales des deux personnes se réfléchissent mutuellement. C’est ce que l’on appelle aussi le « couplage neuronal ». Une bonne communication permet ainsi de passer du « moi » au « nous ». L’amour nous permet également de produire de l’ocytocine, cette fameuse hormone de l’attachement et du lien social. Cette dernière nous permet de savoir si l’autre est sincère, mais peut aussi se transmettre entre deux personnes. Enfin, et nous en venons à ce fameux tonus vagal, l’amour impacte sur le nerf vague, qui, comme l’ocytocine, nous permet de nous apaiser. L’auteure nous explique que plus on vit de micro-moments d’amour en multipliant les relations, plus on améliore le tonus vagal. Ainsi, on diminue les risques d’infarctus, d’AVC, d’arthrite, de diabète, de cancer ou de rhumes.

Elargir sa perception

Lorsque l’on se sent bien, on perçoit davantage d’informations sur notre environnement. A l’inverse, le stress rétrécit notre champ de vision, c’est très notable chez les candidats au permis de conduire ! L’amour, lui, impacte positivement sur notre perception. Le torse s’élargit, et par la même notre cage thoracique qui renferme notre cœur. Quand le corps et l’esprit éprouvent un sentiment agréable, la poitrine se gonfle, et l’on devient plus attirant. Le plaisir ouvre notre visage, nos gestes changent (on tend les paumes, on se penche, on hoche la tête). Cette posture inspirera de la confiance, et les autres se sentiront en confiance.

Faire des réserves de moments positifs

Nous vivons tous à un moment ou à un autre des passages difficiles. Barbara Fredrickson nous parle alors ici de la fameuse résilience. Pour elle, les résilients ne se préservent pas des idées négatives… mais ils ne s’y complaisent pas non plus ! Les résilients sont à la fois lucides et sensibles. Ils font face aux moments de manière ni excessive, ni détachée. Lorsque des émotions fortes les traversent, ils les laissent s’exprimer. Leur force réside dans leur souplesse face aux aléas de la vie. S’ils parviennent à un tel état d’esprit, c’est qu’ils ont accumulé régulièrement des émotions positives qui leur permettent d’apprécier la vie dans son ensemble, et de prendre du recul. L’auteure ajoute aussi que quand on souffre, il faut imaginer qu’on est relié à tous ceux qui eux-aussi souffrent de la même manière. Personne n’est épargné par la douleur.

Sortir des comparaisons permanentes

L’amour se tisse souvent dans la similitude : beauté, situation matérielle, santé… Ce qui a pour conséquence de nous contraindre à une comparaison sociale permanente. Pour Barbara Fredrickson, il est important d’apprendre à reconnaître les autres comme des semblables, ni en dessous, ni au dessus de nous. Les différences des autres sont nôtres, le bonheur des autres n’enlève rien au nôtre.

Etre là dans les bons moments

On dit que l’on voit qui sont les vrais amis dans les épreuves, mais Barbara Fredrickson prend un autre parti. Selon elle, c’est en nous réjouissant du bonheur de l’autre qu’on lui fait comprendre qu’on tient à lui, et qu’on l’aidera dans une mauvaise passe. D’ailleurs, il s’agit d’occasions supplémentaires pour être heureux, car le bonheur est contagieux. En fait, nous vivons en moyenne trois fois plus de moments heureux que malheureux, mais nous ne les voyons pas toujours. Les identifier, c’est être capable de « prioriser la positivité ». Ce qui importe, c’est la fréquence de ces micro-moments de bonheur, pas leur ampleur.

Ne pas rester dans une positivité de façade

Si l’on reste à la surface de ces enseignements, Barbara Fredrickson nous met en garde contre une « positivité aveugle ». Il ne s’agit pas d’appliquer la méthode Coué, le bonheur ne s’obtient pas sur demande, mais de créer des conditions favorables pour mieux vivre au quotidien. C’est en imprimant ces quelques idées au fond de notre esprit et de notre corps, qu’on accédera à la véritable positivité.

@Paojdo

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