Les 5 erreurs qui vous décrédibilisent au quotidien

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Mails écrits avec les pieds, mauvaise foi, retards à répétition ou encore tweets enragés sont autant de défauts qui vous décrédibilisent aux yeux des autres. Pour vous aider à vous libérer de ces maux, nous avons listé les 5 erreurs les plus communes à rayer de votre liste illico !

Les fautes d’orthographe

Le conditionnel vous fait frémir, les COI sont un souvenir douloureux que votre cerveau a fait le choix d’enterrer très profond et « oignon » pourrait changer d’orthographe tous les ans que ça ne vous émouvrait pas plus que ça. Pourtant, la qualité de votre orthographe est loin de n’être qu’un détail. Que ce soit dans votre vie privée comme professionnelle, votre écriture est parfois, même souvent dans le second cas, la première image que vous véhiculerez de vous. Vous ne vous présenteriez pas en sweat troué lors d’un premier entretien ? Vous n’iriez pas à un rendez-vous galant avec une feuille de salade trônant fièrement entre vos dents ? Alors ne laissez pas votre flemme grammaticale vous décrédibiliser auprès des autres !

Une étude menée par Christelle Martin Lacroux, doctorante à l’Université de Toulon, sur La prise en compte des fautes d’orthographe dans les dossiers de candidature par les recruteurs a d’ailleurs prouvé que sur un panel de 38 recruteurs, 15 d’entre eux considéraient la présence de fautes d’orthographes comme un manque de rigueur, du laxisme, de la légèreté et de la négligence !

Mini Guide Leader

Comment y remédier : en lisant le plus souvent possible et en remettant la main sur votre vieux Bescherelle. Il n’y a pas de honte à réapprendre !

Ne pas savoir dire non 

Par peur de déranger ou de décevoir, vous avez du mal à dire non, à refuser des services que vous n’aviez pas tant que ça envie de rendre, des soirées tardives alors que vous aviez un plan canapé-Netflix tout tracé ou à porter sur vos épaules déjà bien chargée le poids du boulot de votre collègue débordé.

Mais le saviez-vous ? Dire non vous évitera à coup sûr les situations inconfortables de celle ou celui qui dit oui à tout comme par exemple : des délais de rendus de dossiers intenables, des soirées à répétions alors que votre corps comme votre banquier suffoquent. À dire oui trop souvent vous vous exposez au fait de passer pour la bonne poire qui n’a ni personnalité, ni conviction ! Oser dire non quand vous ne pouvez pas ou n’avez pas envie ne fait pas de vous un Gargamelle en talons aiguilles, mais plutôt une personne confiante et respectable.

Comment y remédier : premièrement, gardez à l’esprit que c’est à une requête que vous dites non, pas à la personne elle-même. Ensuite, dédramatisez simplement en imaginant les conséquences à ce refus 6 mois plus tard ; votre collègue aura-t-il fait ouvrir une bouche de l’enfer juste pour vous parce que vous avez une fois privilégié le bouclage de votre dossier plutôt que du sien ? Il y a peu de chance. Votre meilleure amie se sera-t-elle privée de sa confidente la plus chère pour un resto refusé ? Peu de chance également !

Arriver en retard 

Vous pratiquez le quart d’heure de politesse avec un peu trop d’ardeur et vous ne comptez plus les remarques entendues au bureau ? C’est que votre retard n’est plus simplement le charmant travers d’une âme optimiste et créative, mais bel et bien un défaut qui vous décrédibilise aux yeux des gens qui vous entourent. Des retards trop réguliers véhiculent une image de laxisme et de manque de respect, est-ce vraiment ce que vous voulez renvoyer ? Vous dirigez une équipe ? Quel manager peut-il obtenir ce qu’il désire en fonctionnant sur la base du « faites ce que je dis, pas ce que je fais » ?

Comment y remédier : en vous écoutant, simplement. Si vous êtes en retard parce que vous êtes du genre à rêvasser et à laisser votre esprit vagabonder alors prenez par exemple plus de temps pour vous le matin, profitez-en pourquoi pas pour vous accorder quelques minutes de méditation en pleine conscience ? Votre problème est plutôt organisationnel ? Alors tordez le cou à vos démons en préparant par exemple vos affaires le soir, comme les enfants !

S’exprimer à chaud sur les réseaux sociaux

De votre agacement politique à votre dispute avec votre boss en passant par les intolérances au gluten de Choupette votre Spitz nain, vous partez illico en diatribes sur le premier réseau social qui vous tombe sous les doigts ? Stoppez net ! Tout d’abord parce qu’il y a fort à parier que 90% de ces informations n’intéressent que vous mais aussi parce qu’à trop en dire sans trop réfléchir on finit par perdre toute crédibilité. Posez-vous les questions suivantes : quelle âme torturée pourrait bien avoir envie de se confier à une personne qui balance des horreurs sur sa voisine de palier sous prétexte qu’elle a le pas trop lourd même pieds-nus ? Quel patron voudrait bien avoir dans son équipe un troll déguisé en employée sensée ? La réponse vous la connaissez, alors haut les mains !

Comment y remédier : en tournant sept fois ses doigts dans ses moufles avant de taper sur le clavier.

Vouloir toujours avoir raison

La manie de toujours vouloir avoir raison que nous surnommerons avec affection mauvaise foi, est un mal qui vous afflige ? Impossible pour vous de lâcher le morceau quand il s’agit de défendre votre avis, quitte à faire appel un peu trop souvent à votre petit précis des fausses vérités. De quoi du point de vue d’un interlocuteur remettre en question à la fois votre intégrité et la véracité de vos propos.

Comment y remédier : en mettant votre fierté de côté ! Perdre à la course à l’argument, se faire contredire avec preuve à l’appui ne fait pas de vous la risée de tous. Se tromper arrive à tout le monde et personne ne questionnera pour autant votre culture ou votre intelligence, promis !

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