Aujourd’hui, le terme entrepreneuse est sur toutes les lèvres, surtout dans des périodes de crise. Tout changer, envoyer tout paître peut-être très tentant, mais sachez que si ce statut présente d’énormes avantages, et j’en parle ouvertement en tant que maman de 3 enfants, avec un mari sans cesse en voyage, cela représente aussi des grandes contraintes et son lot de stress.
Adoptez le mindset de l’entrepreneuse : les 10 conseils d’Amanda de Montal.
Les 10 mindset de l’entrepreneuse
Vérifier le contexte
On ne naît pas Corporate ou Entrepreneuse… C’est la personnalité, mais notamment les opportunités qui créent une situation. Moi-même, j’ai pensé que j’étais faite pour une carrière au sein du groupe l’Oréal jusqu’au jour où le contexte a changé et que j’ai saisi une opportunité de créer mon entreprise. Il faut vous écouter.
Être de mentalité curieuse
Les plus grands s’accordent pour dire que la curiosité est fondamentale et j’ai pris mienne cette leçon. Je consacre 5 à 10% de ma semaine à découvrir quelque chose que je ne connais pas. Cette curiosité apporte des idées, des relations, vous challenge et vous nourrit.
Avoir du culot
Que cela soit dans le monde corporate ou de l’entrepreneuriat, prendre des risques, avoir le culot de demander, de connecter est essentiel. On nous le reproche assez en tant que femme de ne pas saisir notre chance, donc ce culot doit être dans votre boite à outils personnelle. Ça s’apprend petit à petit.
Courage
La personne qui dit que le monde de l’entrepreneuriat est facile, ne l’a pas vécu. Créer une marque est une bataille permanente, il faut faire preuve d’une très grande résilience.
Confiance
Tout comme il faut du courage, du culot pour développer, il faut aussi avoir de la confiance en soi pour se lancer et pour poursuivre et ne pas se laisser influencer à chaque nouveaux commentaires sur votre marque ou produits.
Confrontation
Quand je suis arrivée chez l’Oréal fraîchement diplômée, j’ai découvert une salle nommée la Salle de confrontation. Ce nom m’a paru très étonnant et j’avoue un peu choquant. Les années m’ont apprises qu’il fallait l’interpréter au sens anglais qui signifie : discussion constructive et confrontation des points de vue. C’est important pour mûrir votre projet d’avoir un regard extérieur, car souvent quand on crée un concept, on rentre dans un tunnel.
Calme
Dans le monde actuel où tout va si vite et quand on voit qu’une Kylie Jenner ou Rihanna créent des marques qui pèsent 1 milliard de dollars dès la première année, on peut perdre confiance en ses compétences. Ces marques qui sont des exceptions, la réalité est toute autre ! Il faut du temps, les marques pérennes prennent entre 5 à 10 ans pour s’imposer donc le calme est de rigueur.
Consommateur
Aujourd’hui, plus que jamais un entrepreneur doit avoir son consommateur au coeur de sa stratégie. Ce consommateur est de plus en plus exigeant sur la qualité et l’éthique de la marque. Ne jamais l’oublier.
Concept
Une règle de base, comme en amour, on ne peut pas plaire à tout le monde et surtout au début. Aujourd’hui on s’est éloigné du «one size fits all», au contraire on raisonne par tribu, c’est la «uber-personnalisation ». Votre concept peut convenir à peu ou à plusieurs, le plus important, c’est sa cohérence. Il vous faudra du temps pour l’écrire, le tester, le changer, le faire écoluer. Il faudra bien prendre en compte les règles de base comme le USP (Unique Selling Point) c’est-à-dire votre point de différenciation par rapport à la concurrence.
Concurrence
On a la chance, nous vivons aujourd’hui au centre d’un vivier d’informations. Avant il fallait faire du micro-trottoir, trouver une étude etc… nous avons maintenant Google, Youtube, Instagram, des vlogs des blogs bref… tout. Mais tout cela ne remplace jamais le one to one, aller physiquement, découvrir, vivre, sentir. Se faire un mapping. Ne jamais se lancer sans avoir préalablement compris le marché.
Amanda de Montal, serial entrepreneuse