21 façons de dire non !

Dire non
Quand on vous sollicite de tous les côtés, savoir dire non peut être une véritable planche de salut. La bonne nouvelle, c’est que ça s’apprend ! Voici 21 trucs simples et efficaces pour décider de ce qui est bon pour soi et dire non à tout le reste, tout simplement.

Au travail ou à la maison, quand vous vous sentez tiraillée de toutes parts, il est essentiel de poser des limites et d’avoir sous la main une palette de façons de dire non pour chaque circonstance. Tout le secret consiste à trouver le juste équilibre entre les impératifs et les tâches non indispensables. Le docteur Christine Carter, auteure du livre The Sweet Spot (Le juste équilibre, non traduit en français), nous dévoile sa méthode en trois étapes pour savoir quand et comment avoir recours à ces trois lettres fondamentales : N-O-N !

On peut se voir pour un café ? Seras-tu à la réunion ? Viendras-tu à cette soirée de networking ? Pourrais-tu t’occuper des boissons pour le pot de départ d’untel ? Peux-tu…? Vas-tu…? As-tu…?

Guide Dev Persot

On peut être tentée de dire oui à tout, mais c’est prendre le risque de se retrouver stressée et surmenée, et de ne plus avoir de temps pour ce qui compte réellement. J’ai remarqué moi-même que quand je me mets à vouloir tout assumer, je me couche plus tard pour avoir le temps de tout gérer. Résultat, la fatigue s’installe et je finis par zapper ma séance de méditation du matin, préférant dormir un peu plus longtemps. Je laisse tomber aussi le sport car je suis trop épuisée, alors que l’exercice physique est essentiel à mon bien-être.

Quand on en arrive à ce point, difficile de se sentir heureuse et d’exploiter pleinement son potentiel, que ce soit à la maison ou au travail. Pourtant, dire non n’est pas si facile. Exprimer un refus de façon diplomatique demande de la pratique, mais il existe un certain nombre de techniques pour dire non de façon constructive. Voici ma méthode en trois étapes :

1. Mettez-vous en condition

Il est beaucoup plus facile de décliner une invitation quand on a une bonne raison de le faire. Il faut donc anticiper et se créer des raisons à l’avance. Il vous faut une grille d’aide à la décision, une série de règles qui vous permettent de trancher sans tergiverser en chaque circonstance.

Dans mon cas par exemple, je me suis fixé comme règle de ne jamais sortir plus de deux soirs par semaine, parce que je sais que quand je dépasse cette limite je suis fatiguée, je deviens irritable et je me sens complètement à plat.

En plus de cette discipline personnelle, je bloque aussi des moments dans mon agenda pour écrire, m’occuper de tâches administratives ou faire de la randonnée, parce que j’ai besoin de temps pour moi et parce que ces moments sont essentiels à mon bien-être. En leur accordant une place pleine et entière dans mon emploi du temps, je sais que je ne suis tout simplement pas disponible pour autre chose à ces moments-là.

Alors avant de répondre oui, posez-vous toujours ces trois questions : En ai-je vraiment envie, ou est-ce que je me dis que je devrais ? Dire oui va-t-il m’apporter de la joie ou de la satisfaction ? Ou est-ce que je risque de regretter d’avoir accepté et de redouter le moment où il faudra tenir mon engagement ?

Pour ma part, quand je me sens obligée d’accepter une invitation parce que j’ai peur de ce que les gens vont penser de moi si je n’y vais pas ou parce que je me dis que « ça ferait bien sur mon CV », eh bien je dis non.

2. Allez-y : dites non

Voici 21 façons de dire non prêtes à l’emploi :

  1. Simple mais efficace : « Merci d’avoir pensé à moi mais ça ne va pas être possible malheureusement. »
  2. Clair et objectif : « Merci pour cette proposition mais je ne donne aucune interview tant que j’ai n’ai pas terminé d’écrire mon livre. »
  3. Volontiers, mais pas maintenant : « Ce serait avec plaisir, mais je ne suis pas dispo avant le mois prochain. Pourrais-tu m’en reparler au moment-là ? »
  4. Option réseau : « Moi je ne peux pas, mais je suis certaine que Laura serait ravie de t’aider. Je vais lui en parler. »
  5. Essaye encore : « Aucune de ces dates ne marche pour moi, mais j’ai vraiment envie de te revoir. As-tu d’autres disponibilités à me proposer ? »
  6. Rappelle-moi au dernier moment : « Mon agenda est full jusqu’à la fin du mois, mais j’adorerais faire ça avec toi un de ces quatre. Essaye de me rappeler au dernier moment et je verrai si je peux venir. »
  7. Flatteur : «  Merci du fond du cœur pour ton engagement et ton soutien ! Je suis sincèrement désolée de ne pas pouvoir t’aider pour cette fois. »
  8. Demande à Papa : « Tu sais, je trouve que c’est toujours les mamans qui viennent aider pour la kermesse de l’école. Et si tu demandais à Papa cette année ? »
  9. Faveur a minima : « Je ne peux pas donner de discours à ton événement, mais je peux en faire la promo sur mon blog si tu veux. »
  10. Sans fioritures : « Désolée, je ne peux pas. »
  11. Elégant : « Cela me touche beaucoup que tu aies pensé à moi, malheureusement j’ai déjà pris un engagement ce jour-là. »
  12. Vraiment navrée : « J’aimerais beaucoup, mais c’est juste impossible pour moi en ce moment. »
  13. J’ai une promesse à tenir : « J’ai promis à mon coach/ mon psy/ mon mari que je ne me lancerais dans aucun nouveau projet pour le moment. Tu comprends, je fais un travail sur moi pour arriver à passer plus de temps avec ma famille. »
  14. La famille avant tout :« C’est hyper sympa de m’avoir invitée, mais mon fils a un match ce jour-là et je vais toujours le voir quand il joue. »
  15. J’ai la personne qu’il vous faut : « Je suis débordée en ce moment, mais je vous recommande quelqu’un de super qui pourrait vous aider à ma place. »
  16. Je suis déjà prise : « Merci d’avoir pensé à moi, mais j’ai déjà un engagement ce jour-là. »
  17. Posez vos limites : « Voilà ce que je peux faire… » – dites clairement ce à quoi vous pouvez vous engager sans vous compromettre.
  18. Ni oui, ni non :« Je vais y réfléchir et je vous tiens au courant. »
  19. Joker : Dans certains cas, la meilleure chose à faire est encore de ne pas répondre. Cela peut sembler malpoli, mais c’est parfois la seule alternative pour éviter de mettre tout le monde dans l’embarras.
  20. Videz votre sac : « Ma fille s’est blessée à la gym et j’ai passé la semaine entre les urgences, le service de traumatologie, les consultations… Je préfère le dire, ça explique pourquoi je ne réponds pas trop en ce moment. »
  21. Je suis « complètement sous l’eau » : Il vous faut une excuse de secours, une expression bien à vous qui vous permette de dire non de façon explicite et sympathique. L’idée est de faire comprendre à votre interlocuteur – de façon tout à fait factuelle afin qu’il ne le prenne pas personnellement – que vous avez besoin de temps pour vous, tout comme vous respectez le fait qu’il ait besoin de temps pour lui.
  22. N’ayez pas de regrets

De nombreuses études montrent que l’on est moins serein par rapport à nos décisions quand on se laisse la possibilité de revenir dessus. Alors quand vous déclinez une invitation, balayez votre culpabilité d’un revers de main et forcez-vous à voir tous les côtés positifs de votre choix.

Vous serez peut-être moins fatiguée de ne pas avoir été à cette fête, ou bien contente d’avoir laissé quelqu’un d’autre aider à votre place. Avoir dit non peut aussi vous libérer du temps pour d’autres activités plus réjouissantes. Bref, quel que soit le cas de figure, regardez les côtés positifs. Car tout l’art de savoir dire non est bien là : il s’agit de s’autoriser à apprécier pleinement ce que l’on est en train de faire, peu importe de quoi il s’agisse.

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Veronique Forge-Karibian

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