Alors que les chiffres de la violence domestique demeurent alarmants, plus de 272 000 victimes recensées en France en 2024, selon le ministère de l’Intérieur. Cela comprend également 90 % des féminicides commis au domicile. Le monde de l’entreprise s’affirme alors comme un acteur clé dans la protection des victimes.
Avec son programme AXA Safe Spaces, le groupe d’assurance lance une initiative mondiale pour transformer les lieux de travail en espaces de soutien, d’écoute et de sécurité pour les victimes de violences domestiques et sexuelles.
Quand la sécurité passe aussi par le bureau
Selon ONU Femmes, une femme sur trois dans le monde subira des violences au cours de sa vie. Si ces violences se produisent souvent dans la sphère privée, l’entreprise reste parfois le seul lieu où la victime peut se sentir en sécurité.
C’est dans cet esprit qu’AXA, en partenariat avec des ONG et des experts, déploie aujourd’hui une formation gratuite et accessible à tous : “AXA Safe Spaces”. Disponible dans 12 langues et diffusée auprès des salariés d’entreprises partenaires telles qu’Accor, Engie, L’Oréal, LVMH, Orange et Publicis Groupe, cette initiative s’appuie sur la méthode des 3R – Recognize, Respond, Refer (Reconnaître, Réagir, Réorienter).
“AXA Safe Spaces est plus qu’une formation : c’est un engagement à faire du lieu de travail un refuge de confiance pour les victimes”, affirme Karima Silvent, Directrice des Ressources Humaines du groupe AXA. “Notre mission est d’agir pour le progrès humain en protégeant ce qui compte.”
Une alliance inédite entre grands groupes et valeurs humaines
Engie, L’Oréal, LVMH, Orange ou encore Publicis se joignent à AXA pour amplifier la portée du dispositif. Chacun s’appuie sur ses propres programmes internes pour renforcer la prévention et le soutien aux collaboratrices et collaborateurs confrontés à la violence.
“Même si la violence se manifeste souvent dans la sphère privée, elle ne s’arrête pas aux portes de l’entreprise”, rappelle Jean-Sébastien Blanc, DRH du groupe Engie, qui diffuse depuis 2020 les numéros d’urgence sur ses factures clients.
Chez L’Oréal, l’engagement est ancien. “Protéger nos salariés fait partie de notre responsabilité”, souligne Jean-Claude Le Grand, DRH du groupe. “Grâce à AXA Safe Spaces, nous renforçons notre capacité collective à reconnaître les signes, répondre avec empathie et orienter efficacement.”
De son côté, LVMH met en avant le rôle essentiel de l’écoute et du soutien via son Heart Fund, déjà mobilisé pour plus de 10 000 salariés confrontés à des difficultés personnelles. “C’est en cultivant une culture du soin et du respect que nous construisons une société plus sûre et solidaire”, explique Maud Alvarez-Pereyre, DRH du groupe.
Des entreprises alliées pour une société plus sûre
L’initiative d’AXA s’inscrit dans un mouvement global de responsabilité sociétale des entreprises (RSE). En formant les salariés à détecter les signaux de violence et à agir avec bienveillance, Safe Spaces transforme l’entreprise en un acteur de prévention et de reconstruction.
Orange, par exemple, met en place des mesures concrètes : horaires aménagés, relogement d’urgence, aide financière ou garde d’enfants immédiate. Pour Publicis Groupe, cette mobilisation vise aussi à “prévenir les ruptures professionnelles souvent provoquées par des situations violentes”, comme l’explique Anne Decouzon, DRH France.
➡️ Pour découvrir le programme ou suivre la formation :
safespaces-againstviolence.axa.com
