Secteur : Supply chain, achat et logistique, transport
Avec une demande grandissante des entreprises, les métiers de la Supply chain ont clairement le vent en poupe. C’est donc sans surprise que les profils en Achats (formation d’Ingénieur généraliste ou spé, Master Achats, Ecole de commerce) bénéficient d’une aura hautement désirable dans un contexte de pénurie. De quoi voir les rémunérations augmenter, même en région où les entreprises n’hésitent plus à offrir des salaires comparables à ceux proposés dans les grandes agglomérations.
Le métier gagnant du secteur : Acheteur indirect
Sa mission est de réduire les coûts, gérer les risques et animer un véritable écosystème. Il peut compter sur un salaire de 35 à 38K annuel pour 0 à 3 ans d’expérience, de 38 à 45K pour 3 à 5 années d’expérience sur le poste, de 45 à 50 pour 5 à 8 ans et enfin de 50 à 60K pour plus de 8 ans d’ancienneté.
Secteur : les Ressources Humaines
Comme 2018, 2019 a été une année riche en croissance pour le secteur des Ressources Humaines, le marché de l’emploi étant soumis à des tensions et de nombreux changements. Les méthodes de recrutement des entreprises devant s’adapter à de nouvelles exigences de leurs futurs salariés (bien-être, aménagement des horaires de travail) les RH ont eu du pain sur la planche et ont obtenu toute l’attention des employeurs. C’est la raison pour laquelle les salaires du secteur ont connu une légère augmentation, tout comme en 2018.
Le métier gagnant du secteur : Gestionnaire de paie
Il s’agit d’un profil de plus en plus convoité voué à se diriger vers un poste de Responsable de paie dans un contexte de pénurie, d’où une augmentation de la rémunération. De 0 à 3 ans d’expérience, un gestionnaire de paie peut espérer un salaire annuel de 28 à 32k, de 3 à 5 ans d’expérience 32 à 38K, puis de 38 à 40K pour 5 à 8 ans d’expérience et de 40 à 45K au-delà de 8 années sur le poste.
Secteur : Industrie et ingénierie
Si le marché est fluide dans certaines industries, les secteurs de la Chimie, de la Cosmétique et de la Plasturgie font tout particulièrement face à une pénurie de candidats. Pour séduire, ces industries doivent donc se montrer plus attractives en revoyant à la hausse leurs politiques de rémunération.
Le métier gagnant du secteur : Responsable de production
En charge de l’encadrement d’une équipe d’ingénieurs, chefs d’équipes et opérateurs, il a également pour mission de planifier des lignes de production, d’assurer le suivi des indicateurs de performance et des objectifs, et de gérer l’élaboration de la stratégie et du respect des consignes HSE. Côté rémunération, un responsable de production gagne en moyenne 30 à 35K annuels pour 0 à 3 années d’expérience, 35 à 50K pour 3 à 5 ans d’expérience, 45 à 70K pour 5 à 8 ans et de 60 à 80K pour une ancienneté de plus de 8 ans.
Secteur : Informatique et télécoms
La pénurie des ressources fait rage dans le secteur et entraîne ainsi une hausse des salaires proposés. Plus gros pourvoyeur d’opportunités pour la 8ème année consécutive avec 30 000 créations d’emplois, le secteur IT met tout en œuvre pour attirer les candidats.
Le métier gagnant du secteur : Développeur JavaScript
Les tendances en matière de technologie de développement sont en perpétuelle évolution et ce sont les technologies JS (JavaScript) qui sont les plus en vogue du moment. Un développeur JS peut prétendre à un salaire annuel de 38 à 42K pour 0 à 3 ans d’expérience, 42 à 47K pour 3 à 5 ans d’expérience, 47 à 57K pour 5 à 8 ans et 50 à 60K après 8 ans d’expérience.
Secteur : Banque
Si les augmentations de salaires sont plutôt légères sur l’ensemble du secteur, les profils de Conseillers en Banque de détail bénéficient d’une revalorisation des rémunérations significative notamment sur la dimension patrimoniale et professionnelle.
Le métier gagnant du secteur : Téléconseiller
Plutôt dédié aux clients particuliers, le téléconseiller doit avoir une âme de commercial. S’il persiste dans sa voie, il évoluera en général vers un poste de Conseiller clientèle particuliers. Quant à sa rémunération, il peut compter sur une moyenne de 24 à 26K pour une expérience de 0 à 3 ans, 26 à 28K pour 3 à 5 ans et 28 à 32K pour 5 à 8 ans.
Caroline Lanau-Imbert