Booster l’éducation et l’emploi des femmes dans “le monde d’après”

éducation et emploi des femmes dans "le monde d'après"

Les membres du G7, réunis cette semaine à Londres, ont convenu du versement d’une aide exceptionnelle pour booster l’éducation et l’emploi des femmes.

Cette aide sera destinée au financement de programmes favorisant l’accès à l’emploi des femmes dans les pays en développement. Sur une période de deux ans, ce seront plus de 15 milliards de dollars qui serviront notamment à créer des entreprises résilientes et à répondre aux effets économiques dévastateurs du COVID-19 – notamment sur l’emploi des femmes.

Les ministres des affaires étrangères du G7 signeront également de nouveaux objectifs mondiaux visant à scolariser 40 millions de filles supplémentaires et à faire en sorte que 20 millions de jeunes filles supplémentaires puissent lire avant l’âge de 10 ans dans les pays à revenu faible ou intermédiaire d’ici 2026.

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Ce plan d’aide intervient alors que le COVID-19 a eu un impact disproportionné et profond sur les femmes et les filles, notamment la perte de temps scolaire précieux, un accès réduit aux services de santé sexuelle et reproductive vitaux, un pic de violence sexiste et un risque accru de perte d’emploi.

L’éducation des jeunes filles pour sortir de la pauvreté

D’un commun accord, les membres du G7 ont fait de l’éducation des filles l’une de leurs stratégies principales pour sortir les pays de la pauvreté, faire croître les économies, sauver des vies et mieux reconstruire le “monde d’après”. En effet, un enfant dont la mère sait lire a 50 % plus de chances de vivre au-delà de l’âge de 5 ans, deux fois plus de chances d’aller à l’école et 50 % plus de chances d’être vacciné.

Faire en sorte que les filles bénéficient de 12 années d’éducation de qualité et que les femmes puissent travailler et gagner un revenu sont quelques-uns des investissements les plus judicieux que nous puissions faire pour changer le monde, en transformant les fortunes non seulement des individus, mais aussi de communautés et de nations entières.” a déclaré à ce sujet Dominic Raab, secrétaire d’État aux Affaires étrangères de la Grande-Bretagne.

Cet accord collectif du G7, à l’envergure exceptionnelle, intervient quelques mois avant le Sommet mondial sur l’éducation, organisé conjointement par le Royaume-Uni et le Kenya à Londres en juillet. Il sera alors question de collecter encore plus de fonds pour accroitre les capacités du Partenariat mondial pour l’éducation.

Emma Rouan

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