5 entrepreneuses qui lancent les start-up de demain

Portées par leurs convictions, elles inventent de nouveaux métiers, de nouveaux services, de nouveaux produits en plaçant les enjeux environnementaux au cœur de leur concept. Avec talent et ambition, ces jeunes entrepreneuses nous rappellent qu’il n’est pas nécessaire d’attendre pour construire le monde de demain. Focus sur 5 d’entre elles.

Sophie et Marie de Billi London

Sophie et Marie, fondatrices de la marque Billi London, poussent le concept de mode durable à son paroxysme. Leur innovation : les premiers collants biodégradables en un temps record. En effet, les jeunes entrepreneuses garantissent des modèles biodégradables en cinq ans environ ; contre plus d’une cinquantaine d’années en moyenne pour un collant classique.

Comment cela marche ? Le nylon et l’élasthanne utilisés dans la composition de ces collants sont certifiés OEKO-TEX. Si l’élasthanne est naturellement biodégradable, la formule de fabrication du nylon utilisée par Billi London a été modifiée afin qu’il attire des micro-organismes venant « grignoter » le produit jusqu’à ce qu’il disparaisse et se transforme en matière organique. Mise en vente de cette nouvelle génération de collants, le 16 novembre.

Mini Guide Entrepreneuriat

Alexia Rey de NéoFarm

Avec NéoFarm, Alexia Rey met la Tech au service de l’agriculture. Son idée ? Des microfermes biologiques, installées sur des petites parcelles à proximité des villes, exploitées via de la robotique. Le modèle extrêmement technique permet d’obtenir une très grande productivité de fruits et légumes de qualité puisque chaque hectare pourra nourrir environ 1000 personnes. En résumé : une production en circuit court, peu gourmande en ressources, mais à très fort rendement. Le modèle est en court d’expérimentation pour le moment et une levée de fond a déjà eu lieu.

alexia rey neofarm

Laure Babin de Zeta

Issue de l’incubateur de l’université de Bordeaux, Laure Babin vient de lancer Zeta. Autrement dit, les baskets les plus green du marché puisqu’elles sont entièrement réalisées à partir de matériaux recyclés, garantis zéro-déchet. Leur secret ? Un faux cuir vegan fait de résidus de raisin (peau, pépins…).

Mais aussi, une semelle intérieure obtenue à partir de bouchons en liège recyclés, des lacets fabriqués à partir de bouteilles plastiques repêchées dans la mer, une semelle extérieure en caoutchouc recyclé et une colle à base de gélatine animale. Présenté sur Ulule, son projet de baskets zéro déchet a atteint l’objectif de 2683 préventes alors que la jeune entrepreneuse en visait initialement 100. La suite s’annonce tout aussi prometteuse et ne devrait plus tarder.

Laure Babin de Zeta

Coline Billon de La Tricyclerie

Partant du postulat que « Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme », Coline Billon, ingénieure environnement, fonde La Tricyclerie.  Ainsi, elle s’adresse aux professionnels, notamment aux restaurateurs, et leur propose une solution pour gérer leurs déchets alimentaires, toujours bien trop peu valorisés. En effet, le compostage obtenu permet de fertiliser les sols et les jardins de Nantes, ville dans laquelle la jeune entrepreneuse est installée. L’autre particularité de l’entreprise qui en fait une bonne élève verte sans fausse note ? La collecte des déchets organiques s’effectue en vélo.

Coline Billon de La Tricyclerie

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