La Fin des Haricots, l’appli pour changer de comportement alimentaire

La Fin des Haricots

Après avoir longtemps lutté contre l’effet yoyo des régimes, Nina Jovanovic, fondatrice de La Fin des Haricots, a décidé de faire évoluer son rapport à la nourriture. Convaincue de l’efficacité de ses propres résolutions alimentaires, elle a monté une appli pour partager son expérience.

Le pitch de votre appli La Fin des Haricots ?

Nina Jovanovic : Avec La Fin des Haricots, la promesse est d’en finir avec les régimes. L’idée n’est pas de penser en termes de calories mais plutôt de travailler tant physiquement que mentalement son rapport à la nourriture. Cela passe notamment par une déconstruction de tout ce que nous avons appris depuis l’adolescence, et la réappropriation de la sensation de faim. Sauf en cas d’obésité avérée, le corps sait à la calorie près ce dont il a besoin. Il est vraiment difficile de ne pas terminer son assiette, surtout quand on a devant soi un plat gourmand, mais le déclic se met rapidement en place.

Quelles sont les fausses croyances contre lesquelles vous luttez ?

Nina Jovanovic : Par exemple, que certains aliments font grossir et d’autres pas. Dans tous les cas, on a beau manger des frites ou des crevettes, si l’on dévore son plat sans faim, on va grossir. Si l’on demeure dans cette idée de privation en mangeant une soupe tous les soirs, on va indéniablement finir par tomber dans l’effet yoyo car ce n’est pas tenable à long terme. On va forcément se lâcher le weekend et manger beaucoup plus que ce dont on aurait besoin. Et puis avoir très faim, ce n’est pas forcément avoir besoin de manger en quantité, mais avoir besoin de manger tout de suite.

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L’autre exemple, c’est l’idée selon laquelle le sucre rend addict et qu’il faut complément l’arrêter. Pour moi, aucun extrême n’est bénéfique. J’invite plutôt les gens à comprendre pourquoi certains aliments sont leurs « aliments doudou ». Par exemple, le sucre est depuis toujours associé à la récompense, et cela débute dès l’enfance. Ce ne sont pas tant les aliments qui posent problème que notre comportement face à eux.

D’où vous est venue l’expression du « libre mangeur » que vous utilisez sur l’appli ?

Nina Jovanovic : La Fin des Haricots, c’était pour trouver un nom rigolo et transmettre l’idée d’une rupture – la fin de… le début de –  mais l’expression « libre mangeur » indique qu’il s’agit de se libérer de certains comportements et de manger simplement à notre faim.

Concrètement, comment fonctionne l’appli La Fin des Haricots ?

Nina Jovanovic : On commence par s’inscrire sur l’appli et on bénéficie de deux missions gratuites à faire autour de notre comportement alimentaire. La première par exemple consiste à mâcher 20 fois ce que l’on va manger, car c’est une manière de découvrir que les sensations des papilles ne sont pas du tout les mêmes en début et fin de repas. Si ce test vous plaît, vous pouvez ensuite vous abonner pour 9,99€ mois (tarif dégressif ensuite). Chaque dimanche, vous recevez une vidéo assortie d’un texte avec une mission à réaliser dans la semaine. L’idée est vraiment que cela ne soit pas chronophage pour ne pas décourager les participants.

Tout cela est tiré de votre expérience personnelle face à la nourriture ?

Nina Jovanovic : Je fais partie de ces jeunes demoiselles qui dès l’âge de 12 ans ont commencé à prendre des formes. J’ai fait mon premier régime à l’âge de 13 ans. Bien sûr au début c’est efficace, mais après on est toujours dans l’effet yoyo. Au final, en grandissant, j’ai fini par prendre 10 kg. J’ai essayé de nombreuses méthodes mais au bout d’un moment, j’ai toujours fini par me relâcher.  Alors j’ai lu des livres de diététiciens spécialistes en troubles du comportement alimentaire. C’est comme cela que j’ai commencé à me donner des petites missions pour apprendre à écouter mon corps. Je dirais qu’aujourd’hui, je mange à ma faim 95% du temps. J’ai donc décidé de mettre à profit mon expérience. Quel bonheur de sortir de table en se sentant bien !

Pour qui est faite cette appli ?

Nina Jovanovic : Pour toutes celles et ceux qui en ont marre des régimes et ont envie de se reconnecter à leur corps. Plus on va écouter notre corps, plus celui-ci va comprendre qu’une nouvelle relation s’est tissée et il va de lui-même réagir.

Vous êtes vous entourée d’experts pour monter l’application ?

Nina Jovanovic : Tout d’abord, je tiens à préciser que je ne suis ni coach ni diététicienne. Au lancement, je me suis rapprochée de la diététicienne-nutritionniste Florence Pujol, auteure de Je mange et je suis bien, qui a relu tous mes contenus pour la partie relative au comportement alimentaire. Je me suis aussi entourée d’une naturopathe et commence à faire intervenir des experts sur la partie corporelle (yoga, étirements, exercices de renforcement musculaire..). Car j’essaie d’ajouter de plus en plus de contenus sur la partie physique avec par exemple un petit circuit training de 2 minutes d’un coach sportif à réaliser chaque jour.

Quelles sont les perspectives d’évolution de l’appli ?

Nina Jovanovic : J’aimerais lancer des promos de 20 25 personnes pour établir un programme sur 3 mois via une plateforme en ligne. Il y aurait aussi des rencontres régulières tous les 10 jours, pourquoi pas des escapades hors de Paris, et un groupe Whatsapp pour que les personnes puissent échanger sur leur expérience.

Véronique Forge-Karibian 

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