Comme Midas, apprenons à transformer notre valeur en or !

Comme Midas, apprenons à transformer notre valeur en or !

Tout comme Midas, et si nous apprenions à nous valoriser ? Pascaline le Berre, auteur de “Femmes Osez votre valeur” nous dit tout sur ce sujet encore tabou chez nous, les femmes !

Dans mon dernier article j’avais évoqué le fait que les femmes ne s’occupent pas de leur patrimoine, surtout parce qu’elles n’osent pas le valoriser et se valoriser !
Nous sommes toutes d’accord, que tant que nous n’aurons pas trouvé d’autres moyens d’échange et d’étalon que l’argent dans son sens large, il nous faut l’utiliser : le prendre comme un moyen et non comme une fin … 

Comme Midas, apprenons à transformer notre valeur en or !

Alors apprivoiser la notion d’argent et se sentir à l’aise avec, lorsque des décennies de stéréotypes, de cultures et d’habitudes ont largement cantonné les femmes dans la sphère du « care », passe par une valorisation de soi-même. Soit se poser les questions : « qui je suis, combien je vaux ? », puis « quand je fais, combien je vaux ? »
En effet, en fonction de nos valeurs familiales, culturelles, religieuses, la notion d’argent est différente.

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En général, les femmes filles d’entrepreneurs, de commerçants ou de professions libérales sont à l’aise avec cette notion d’argent parce qu’on en parlait dans le cercle familial. De même, les femmes dont les parents avaient des origines modestes connaissent la valeur de l’argent car elles ont connu la difficulté d’en avoir dans leur enfance … Le plus difficile sera peut-être pour les femmes issues de milieu « intellectuel » ou « professoral », à qui « on » a inculqué que l’argent est « mauvais » et n’est pas juste.

Cette analyse, à pratiquer seule, avec un coach ou en lisant la bonne littérature, permet de savoir qui on est et d’où l’on vient et mettre un doigt sur la distance éventuelle entre soi-même et l’argent.

La seconde étape consiste à valoriser ses actions, transformer en or ce que l’on fait. 

Pour les femmes, déjà la prise de conscience de cette valeur est importante, car les compétences sont égales entre hommes et femmes… A lire le livre de Catherine Vidal « Nos cerveaux, tous pareils, tous différents ! », nous comprenons qu’il y a autant de différences entre deux cerveaux masculins ou féminins qu’entre un cerveau féminin et un cerveau masculin. Donc fi des différences de capacités, d’intelligence, de compétences serinées depuis des siècles entre les hommes et les femmes. Il est loin le temps où Kant se posait la question de savoir si les femmes avaient un esprit au même titre que les chiens !

Monétisation avons-nous dit … ce qui ne signifie aucunement prostitution ! C’est une question de bonne communication de sa valeur : Dans ses actes de tous les jours, vis-à-vis de ses partenaires, clients, fournisseurs, collègues, enfants, conjoint, parents…
C’est en fait appliquer la loi de Pareto : 80% de travail, 20% de communication sur tout ce que nous faisons.
Car promouvoir ses actions, c’est exercer une influence. Promouvoir ses actions, c’est exprimer sa contribution.

Lorsqu’on demande à un homme pourquoi il travaille, en bon descendant du roi Midas, il répond : « pour gagner de l’argent ! »
Lorsqu’on pose la même question à une femme, elle évoque le sens, l’intérêt général, la valeur ajoutée … soit ! parfait ! encore mieux dirais-je ! Mais pourquoi abandonner la revendication de cette valeur à d’autres ?

Car réalisons seulement, que si nous ne réclamons pas cette valeur pour nous même, elle ne sera pas perdue ! Elle sera simplement captée par quelqu’un d’autre que nous même ! Alors voulons nous toujours que 68 % du travail mondial soit féminin pour seulement 10% de la rémunération ? … ou passons nous à la vitesse supérieure ?
Ne nous méprenons pas ! Il ne s’agit pas de revendication agressive et « suffragette », il s’agit juste de dire d’où vient cette valeur et qui l’a générée…

Alors bien sûr en tant qu’entrepreneur, il en va également de la bonne gestion de son patrimoine financier : piloter son budget – gestion des flux et des stocks, connaitre les grandes masses de ses dépenses et leur poids respectifs, se créer un tableau de bord – personnel et professionnel, faire ce bilan régulièrement pour identifier les zones de marge et les potentialités d’endettement.

Mais mieux se valoriser dans ses actions nous permettra d’évaluer très tôt notre notion de risques. Par manque de confiance en soi, de prise de conscience réelle de leur valeur, les femmes ont tendance à prendre beaucoup moins de risques et d’être moins ambitieuses ! Sans se départir de cette prudence qui nous rassure, il faut cependant accéder à plus d’ambition, tant que les acteurs du monde de la finance resteront majoritairement masculins. Nous devons apprendre et décoder les codes pour convaincre nos partenaires financiers de nous prendre au sérieux. Il est de notre responsabilité aussi d’éduquer la gente masculine.

C’est aussi la monétisation de sa valeur entrepreneuriale : créer une société pour gagner de l’argent et non seulement pour se faire plaisir !

En tant que gestionnaire de patrimoine, je ne saurais que redire l’importance de se rémunérer avec un salaire ou rémunération de gérance et d’optimiser le tryptique : rémunération/prévoyance/retraite.
Mais également prévoir la protection de soi-même pour la survie de l’entreprise : pacte d’actionnaires, contrat homme clé, assurance de bonne santé de l’entreprise, prendre conscience que le capital humain est une valeur essentielle de l’entreprise.

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