Peut-être êtes-vous actuellement en plein questionnement sur votre avenir professionnel ? Peut-être avez-vous envie de changer de voie depuis un moment, tout en ayant peur de quitter une situation enviable et confortable, tout du moins sur le papier… Vous êtes certainement dans ce que l’on appelle dans notre jargon « un confort inconfortable », autrement dit une situation paradoxale susceptible de vous freiner dans votre désir de changement.
De quoi s’agit-il exactement ? L’expression recouvre plusieurs situations qui ont en commun le fait de ne pas être totalement négatives mais pas pleinement épanouissantes non plus. C’est par exemple le fait de rester dans son entreprise ou dans son activité alors qu’un ras-le-bol se fait sentir. Parce qu’on y est depuis longtemps, que les collègues sont sympas, qu’on y a ses habitudes, que le salaire est satisfaisant, que l’on peut se reposer sur ses acquis, etc. Bref, il s’agit d’une situation objectivement tout à fait vivable, mais dans laquelle va s’enraciner un manque d’élan, un sentiment d’ennui ou un certain manque de sens. Mais l’on reste… parce que c’est confortable quelque part. Mais pas complètement non plus… Un peu comme cela arrive parfois dans un couple ;-).
Découvrez sans plus tard les six raisons les plus fréquemment évoquées pour ne pas se lancer et rester dans cette situation « douillette ».
Les 6 mauvaises raisons de se laisser freiner par un confort inconfortable :
Raison n°1 : Le salaire
“Quand même, par ces temps de crise et de Covid, je ne peux pas quitter un job où je gagne bien ma vie, ce serait du luxe”.
Raison n°2 : La longévité des études ou de la première partie de carrière
“Je ne vais pas gâcher toutes ces études et ces diplômes qui m’ont pris tellement de temps et d’énergie, c’est comme si j’avais fait tout ça pour rien”, “après 10 ans passés dans le secteur de la communication, je ne vais pas faire abstraction de tout ce que je sais faire quand même !” (Attention croyance limitante : on ne fait jamais abstraction. En matière de reconversion, rien ne se perd, tout se transforme).
Raison n°3 : L’âge
“A mon âge, je ne vais quand même pas changer maintenant, j’ai raté le coche. Cela ne serait pas raisonnable”.
Raison n°4 : Les enfants
“Les enfants sont trop petits, ça va être compliqué ».
Raison n°5 : La croyance selon laquelle rien d’autre n’est fait pour soi
“Je n’ai pas de passion, je n’ai aucune idée de ce que je pourrai bien faire derrière…trop risqué de changer”.
Raison n°6 : La peur du changement et donc de l’inconnu
“On sait ce que l’on perd, mais on ne sait pas ce que l’on trouve… Et si je ne trouve pas de projet ? Et si je ne retrouve pas un job ? Et si je me plantais ?”.
Ne pas écouter votre petite voix et ce sentiment latent d’insatisfaction comporte plusieurs risques :
- Celui de regretter, plus tard, d’être resté dans l’immobilisme ,
- Et de s’être gâché. Une frustration source de stress et d’anxiété ; un épuisement du fait d’être en permanence en sur-effort et à contre-courant de ce que vous êtes vraiment.
Plus globalement, c’est une vie manquant de sens qui vous attend à l’horizon… Sans révolutionner totalement votre vie professionnelle, commencez une introspection. Faites le point et triez ce qui relève du prétexte ou de la vraie difficulté. Cela vous permettra de comprendre précisément ce qui mérite d’être revu ou ajusté et de faire bouger les lignes de votre vie.
Marina Bourgeois,
Fondatrice et dirigeante du cabinet Oser Rêver Sa Carrière & Coach Business O Féminin